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J.LACAN                                gaogoa

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s�minaire XXIV-

L'insu que sait de l'une-b�vue s'aile � mourre   1976-1977

                      version rue CB

11 janvier 1977                           [#note note]

    (p1->) Qu'est-ce qui, qu'est-ce qui r�gle la contagion de certaines formules ?  Je ne pense pas que ce soit la conviction avec laquelle on les prononce, parce qu'on ne peut pas dire que ce soit l� le support dont je propage mon enseignement.

Enfin, �a c'est plut�t, c'est plut�t J.A MILLER qui peut, l�-dessus, porter t�moignage enfin, parce qu'il consid�re que, que ce que j'ai jaspin� au cours de mes 25 ann�es de s�minaire portait cette marque.

Bon ceci, d'autant plus, ceci d'autant plus que, que ce dont je me suis efforc�, c'est de dire le vrai, mais je ne l'ai pas dit avec tellement de conviction, me semble-t-il, j'�tais quand m�me assez sur la touche pour �tre convenable.

Dire le vrai sur quoi ? Sur le savoir. C'est ce dont j'ai cru pouvoir fonder la psychanalyse, puisqu'en fin de compte tout ce que j'ai dit se tient ; dire le vrai sur le savoir, �a n'�tait pas forc�ment supposer le savoir aux psychanalystes .

Vous le savez, j'ai, j'ai d�fini de ces termes le transfert, mais �a ne veut pas dire que, que  �a soit une illusion. Il reste que, comme je l'ai dit quelque part, dans, dans ce truc comme �a que j'ai relu moi-m�me avec un peu d'�tonnement - �a me frappe toujours ce que j'ai racont� dans l'ancien temps , je ne m'imagine jamais que c'est moi qui ait pu dire �a - il en reste donc ceci, que le savoir et la v�rit� n'ont entre eux, comme je le dis dans cette Radiophonie, l�, du num�ro deux-trois de Scilicet que le savoir et la v�rit� n'ont aucune relation entre eux.

(p2->) Il faut que je me tape maintenant un pr�face pour cette, pour la traduction italienne de ces quatre premiers num�ros de Scilicet ; �a ne m'est naturellement pas commode, pas tellement commode , vu l'anciennet� de ces textes. Je suis certainement plut�t faiblard enfin, dans la fa�on de recevoir la charge de ce que j'ai moi-m�me �crit. C'est pas que �a paraisse toujours la chose la plus mal inspir�e, mais c'est toujours un peu en arri�re de la main et , c'est �a qui m'�tonne.

Le savoir en question donc, c'est l'inconscient. Il y a quelque temps, convoqu� � quelque chose qui, qui �tait rien de moins que ce que nous essayons de faire � Vincennes, sous le nom de clinique psychanalytique, j'ai fait remarquer que le savoir en question, c'�tait ni plus ni moins que l'inconscient, et qu'en somme, c'�tait tr�s difficile de bien savoir l'id�e qu'en avait FREUD. Tout ce qu'il dit, me semble-t-il, m'a-t-il sembl�, impose que ce soit un savoir. Essayons de d�finir ce que �a peut, ce que �a peut nous dire, �a, un savoir. Il s'agit, dans le savoir, de ce que nous pouvons appeler effet de signifiant. Oui . J'ai l� un truc qui, je dois dire, m'a terroris�, c'est une collection qui est parue sous le titre " De la philosophie en effet ". La philosophie en effet, en effet de signifiant, c'est justement ce � propos de quoi je m'efforce de, de tirer mon �pingle du jeu, je veux dire que je ne crois pas faire de la philosophie - on en fait toujours plus qu'on ne croit, il y a rien de plus, de plus glissant que ce domaine - vous en faites, vous aussi, � vos heures, et ce n'est certainement pas ce dont vous avez le plus � vous r�jouir. 

FREUD n'avait donc que peut d'id�e de ce que c'�tait que l'inconscient. Mais, il me semble, � le lire, qu'on peut d�duire qu'il pensait que c'�tait, que c'�tait des effets de signifiants. L'homme faut bien appeler , comme �a, une certaine g�n�ralit� enfin, g�n�ra-(p3->)lit� dont, dont on ne peut pas dire que, que quelques-uns �mergent. FREUD n'avait rien de transcendant. C'�tait un petit m�decin, qui faisait , Bon Dieu, ce qu'il pouvait pour, pour ce qu'on appelle gu�rir, qui ne va pas tr�s loin. L'homme donc, puisque j'ai parl� de l'homme, l'homme ne s'en tire gu�re de cette affaire de savoir, �a lui est, �a lui est impos�. 9a lui est impos� par ce que j'ai appel� les effets du signifiants. Et, il n'est pas � l'aise. Il ne sait pas " faire avec " le savoir. C'est ce qu'on appelle, c'est ce qu'on appelle sa d�bilit� mentale dont je dois dire que je ne m'excepte pas. Je ne m'en excepte pas simplement parce que j'ai � faire au m�me mat�riel, au m�me mat�riel que tout le monde, et que , ce mat�riel, c'est ce qui nous habite. Avec ce mat�riel, il ne sait pas " y faire ". C'est la m�me chose que ce " faire avec " dont je parlais tout � l'heure, mais, mais c'est tr�s important enfin de, ces nuances comme �a de langue, �a ne peut pas , �a ne peut pas se dire ce " y faire " dans toute les langues.

Savoir y faire, c'est autre chose que de savoir faire. Ça veut dire se d�brouiller, mais cet " y faire " indique qu'on ne prend pas vraiment la chose, en somme en concept. Ceci nous m�ne � pousser la porte enfin, de, de certaines philosophies. Il ne faut pas pousser cette porte trop vite parce qu'il faut rester au niveau, au niveau o� j'ai plac� ce que j'ai, en somme , appel�, les discours, les dis..., c'est le dire qui secours . Il faut quand m�me bien profiter de ce qu nous offre d'�quivoque la langue dans laquelle nous parlons. Qu'est-ce qui secourt ? Est-ce que c'est le dire, ou est-ce que c'est le dit ?

Dans l'hypoth�se analytique, c'est le dire. C'est le dire, c'est-�-dire l'�nonciation, l'�nonciation de ce que j'ai appel� tout � l'heure la v�rit�. Et, dans ces dire-secours, j'en ai, (p4->) l'ann�e ou je parlais de l' " Envers de la psychanalyse ", vous ne vous en souvenez s�rement pas, j'en avais, comme �a, distingu�, en gros, quatre. J'en avais distingu� quatre parce que je m'�tais amus� � faire tourner une suite, une suite de quatre justement, et que, dans cette suite de quatre, la v�rit� du dire, la v�rit� n'�tait en somme, qu'impliqu�e, puisque (Fig. I ) comme vous vous

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en souvenez peut-�tre, �a se pr�sentait comme �a, je veux dire que, que c'�tait le discours du ma�tre qui �tait le discours le moins vrai. Le moins vrai, �a veut dire le plus impossible. 

    J'ai en effet marqu� de l'Impos-

sibilit� ce discours, c'est tout au moins ainsi que je l'ai reproduit dans mon, dans ce qui a �t� imprim� de Radiophonie. Ce discours est menteur, et c'est pr�cis�ment en cela qu'il atteint le r�el,  
- " Verdr�ngung "-, FREUD a appel� �a. Et pourtant, c'est bien un dit-qui-le-secourt . Tout ce qui se dit est une escroquerie. Ça ne l'est pas seulement de ce qui se dit � partir de l'inconscient, ce qui se dit de l'inconscient participe de l'�quivoque, de l'�quivoque qui est le principe du mot d'esprit, �quivalence du son et du sens . Voil� au nom de quoi j'ai cru pouvoir avancer que l'inconscient �tait structur� " comme " un langage.

Je me suis aper�u, comme �a, un peu sur le tard, et � propos de quelque chose, comme �a, qui est paru dans , dans "Lexique et Grammaire", ou bien dans " Langue Fran�aise " , revue trimestrielle : c'est un petit article que je vous conseille de ,  de regarder de pr�s, parce qu'il est de quelqu'un que, pour qui j'ai beaucoup d'estime, il est de J-C MILNER. C'est le num�ro 30, paru en mai 76, �a (p5->) s'appelle " R�flexion sur la r�f�rence ". Ce qui, apr�s la lecture de cet article, est pour moi l'objet d'une interrogation, c'est ceci : c'est le r�le qu'il donne � l'anaphore. Il s'aper�oit que la grammaire, �a joue un certain r�le et que, nomm�ment, la phrase qui n'est pas si simple :
    " J'ai vu dix lions et toi, dit-il, tu en as vu quinze. "  L'anaphore comporte l'usage de ce " en " . Il met les chose tr�s pr�cis�ment au point, en disant que ce " en " ne vis pas les lions, il vise les " dix ". Je pr�f�rerais qu'il ne dise pas " tu en as vu quinze ", j'aimerais mieux qu'il dise " tu en as vu plus "; parce que, � la v�rit� , ces quinze, il ne les a pas compt�, le tu en question; mais il est certain que dans la phrase distincte  :
    " J'ai captur� dix lions, et toi, tu en as captur� quinze ", la r�f�rence n'est plus au " dix ", mais qu'elle est au " lions " .

Il est, je crois, tout � fait saisissant que, dans ce que j'appelle la structure de l'inconscient, il faut �liminer la grammaire. Il ne faut pas �liminer la logique, mais il faut �liminer le grammaire. Dans le fran�ais, il y a trop de grammaire. Dans l'allemand, il y en a encore plus. Dans l'anglais, il y en a, il y en a une autre, mais en quelque sorte implicite. Il faut que la grammaire soit implicite pour pouvoir, pour pouvoir avoir son juste poids. 

Oui. Je voudrais vous indiquer quelque chose, quelque chose qui, qui est d'un  temps o� le fran�ais n'avait pas une telle charge de grammaire, je voudrais vous indiquer, quelque chose qui s'appelle 
" Les Bigarrures de Seigneur des Accords ". Il vivait tout � fait � la fin du si�cle seizi�me, et il est saisissant parce que il semble tout le temps jouer sur l'inconscient. Il semble jouer sur l'inconscient , ce qui, tout de m�me, est curieux, �tant donn� que il n'en avait aucune esp�ce d'id�e, encore bien moins que FREUD, mais (p6->) que c'est tout de m�me l�-dessus qu'il joue . Comment arriver � saisir, � dire, cette sorte de flou qui est, en somme, l'usage ? Et comment pr�ciser la fa�on dont, dans ce flou, se sp�cifie l'inconscient qui est toujours individuel ?

Il y aune chose qui me frappe, c'est qu'il n'y a pas trois dimensions dans le langage. Le langage c'est toujours mis � plat et, c'est bien pour �a que mon histoire tordue-l� (Fig. II ) de

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l'imaginaire, du symbolique et du r�el, avec le fait que le symbolique c'est ce qui passe au dessus de ce qui est en-dessus et qui passe en dessous de ce qui est en-dessous, c'est bien ce qui en fait la valeur, la valeur, c'est que c'est mis � plat ; c'est mis � plat et, mis  � plat d'une fa�on et que je dois... vous le savez parce que je vous l'ai

r�p�t�, ressass�, dont vous savez la fonction, la valeur, � savoir que �a a pour effet que l'un quelconque des trois �tant dissout, les deux autres se lib�rent, c'est ce que j'ai appel� dans son temps du terme de noeud, pour ce qui n'est pas un noeud, mais effectivement une cha�ne. Cette cha�ne, quand m�me, il est frappant qu'elle puisse �tre mise � plat. Et je dirai que - c'est une r�flexion comme �a que m'a inspir� le fait que pour ce qui est du r�el, on veut l'identifier � la mati�re - je proposerai plut�t de l'�crire comme �a :

                         " l'�me-�-tiers "

�a serait �a une fa�on plus s�rieuse ; plus s�rieuse de se r�f�rer � ce quelque chose � quoi nous avons � faire - dont ce n'est pas pour rien qu'elle est homog�ne aux deux autres qu'un nomm� Charles Sanders PEIRCE, comme il s'appelait, vous le savez, (p7->) j'ai d�j� �crit ce nom maintes et maintes fois, que ce PEIRCE �tait tout � fait frapp� par le fait que le langage n'exprime pas � proprement parler la relation, c'est bien l� quelque chose qui est frappant, que le langage ne permette pas une notation comme 

                             x R y

x ayant un certain type de relation avec y, c'est bien ce qui m'autorise puisque PEIRCE lui-m�me articule qu'il faudrait pour �a une logique ternaire, et non pas, comme on en use, une logique binaire, c'est bien ce qui m'autorise � parler de  " l'�me-�-tiers ", comme de quelque chose qui n�cessite un certain type de rapport logique.

Oui. Eh bien, tout de m�me, je vais en effet    venir � cette "philosophie en effet" - collection qui para�t chez Aubier-Flammarion- pour dire ce qui m'a un peu effray�. Dans ce qui chemine, en somme, de quelque chose que j'ai inaugur� par mon discours. Il y a un livre qui est paru, d'un d�nomm� Nicolas ABRAHAM et d'une nomm�e Maria TOROK ; �a s'appelle " Cryptomanie " ce qui indique assez l'�quivoque, � savoir que le nom y est cach�, et �a s'appelle 

                         " Le VERBIER de l'Homme aux Loups "

Il y en a peut-�tre qui sont l� et qui ont assist� � mes �lucubrations sur l'Homme aux Loups. C'est � ce propos que, que j'ai parl� de, de forclusion du Nom du P�re.

" Le VERBIER de l'Homme aux Loups " est quelque chose ou si les mots ont un sens, je crois reconna�tre la pouss�e de ce que j'ai articul� depuis toujours, � savoir que,  que le signifiant c'est de cela qu'il s'agit dans l'inconscient, c'est qu'en somme on parle, si tant est qu'il y ait du parle-�tre, qu'on parle tout seul, qu'on parle tout seul parce que, parce qu'on ne dit jamais qu'une seule et m�me chose, on ne (p8->) ne dit jamais qu'une seule et m�me chose, sauf si on s'ouvre � dialoguer avec un psychanalyste. Il y a pas moyen de faire autrement que de recevoir d'un psychanalyste ce quelque chose qui, en somme, d�range, d'o� sa d�fense et tout ce qu'on �lucubre sur les pr�tendues r�sistances, il est tout � fait frappant que la pr�tendue r�sistance, je l'ai dit, c'est quelque chose qui prenne sont point de d�part chez l'analyste lui-m�me, et que la bonne volont� de l'analysant ne rencontre jamais rien de pire que la r�sistance de l'analyste.

La psychanalyse, je l'ai dit, je l'ai r�p�t� tout r�cemment, n'est pas une science. Elle n'a pas son statut de science et elle ne peut que l'attendre, l'esp�rer. Mais, c'est un d�lire, c'est un d�lire sont on attend qu'il porte science. C'est un d�lire dont on attend qu'il devienne scientifique. On peut attendre longtemps, je l'ai dit pourquoi, simplement parce qu'il n'y a pas de progr�s, et que ce qu'on attend c'est pas forc�ment ce qu'on recueille. C'est un d�lire scientifique donc, et on attend qu'il porte une science, mais �a ne veut pas dire, que jamais la pratique analytique portera cette science. C'est une science qui a d'autant moins de chance de m�rir qu'elle est antinomique , et que quand m�me, par l'usage que nous en avons, nous savons que il y a des rapports entre le science et la logique. 

Il y a une chose qui, je dois dire, qui m'�tonne encore plus que, plus que la diffusion, la diffusion dont on sait qu'elle se fait, la diffusion de  ce qu'on appelle mon enseignement, mes id�es, puisque �a voudrait dire que j'ai des id�es, la diffusion de mon enseignement � ce quelque chose qui est l'autre extr�me des groupements analytiques, qui est cette chose qui chemine sous le nom de, d'Institut de psychanalyse. Une chose qui m'�tonne encore plus, �a n'est pas que le " Verbier de l'Homme aux Loups " (p9->) non seulement y vogue, mais y fasse des petits; c'est que quelqu'un dont je ne savais pas que, pour dire la v�rit�, je le crois en analyse, dont je ne savais pas qu'il f�t en analyse, mais c'est une simple hypoth�se, c'est un nomm� Jacques DERRIDA qui, qui fait une pr�face � ce verbier, il fait une pr�face absolument fervente, enthousiaste, o� je crois percevoir enfin un fr�missement qui est li�, - je ne sais pas, auquel des deux analystes il a � faire - ce qu'il y a de certain, c'est que, il les couple, et je ne trouve pas, je dois dire, malgr� que j'ai engag� les choses dans cette voie, je ne trouve pas que ce livre, ni cette pr�face soient d'un tr�s tr�s bon ton. Dans le genre d�lire, je vous en parle comme �a, je peux pas dire que ce soit dans l'espoir que vous irez y voir - je pr�f�rerais m�me que, que vous y renonciez, - mais enfin je sais bien qu'en fin de compte, vous allez vous pr�cipiter chez Aubier-Flammarion, ne serait-ce que, pour voir, enfin, ce que j'appelle un extr�me. C'est certain  que �a se combine avec la de plus en plus m�diocre envie que j'ai de vous parler, ce qui se combine c'est que je suis effray� de ce dont, en somme, je me sens plus ou moins responsable, � savoir d'avoir, d'avoir ouvert les �cluses de quelque chose que j'aurais, sur lequel j'aurai aussi bien pu la boucler. J'aurais aussi bien pu me r�server � moi tout seul la satisfaction de , de jouer sur l'inconscient, sans expliquer, sans en expliquer le face, sans dire que c'est par ce truc des effets de signifiants qu'on op�re. J'aurais aussi bien pu le garder pour moi, puisqu'en somme, si on ne m'y avait pas vraiment forc�, j'aurais, j'aurais jamais fait d'enseignement. On ne peut pas dire que, que ce que Jacques Alain MILLER a publi� sur la Scission de 53, ce soit avec enthousiasme que, que j'ai pris la rel�ve sur le sujet de cet inconscient. Je dirai m�me plus, je n'aime pas tellement je n'aime pas tellement la, la seconde topique, je veux dire celle (p9->) o� FREUD s'est laiss� entra�ner par GRODDECK.

Bien s�r, on ne peut pas faire autrement, c'est mis � plat ([../../images/24-INSU/11011977/fig3.jpg Fig. III ]) : le �a avec le gros oeil qui est le moi; le �a, tout se met � plat, mais enfin, ce moi qui d'ailleurs en allemand ne s'appelle pas le moi, s'appelle Ich - " Wo es war " - L� o� c'�tait - L� o� c'�tait, on ne sait pas du tout ce qu'il y avait dans la boule de GRODDECK, pour soutenir ce �a, cet Es. Lui pensait que le �a dont il s'agit, c'�tait ce qui vous vivait, c'est ce qu'il dit, c'est ce qu'il dit quand il �crit son Buch,  son livre du �a, son livre du Es, il dit que c'est ce qui vous vit. Cette id�e d'une unit� globale qui vous vit alors qu'il est bien �vident que, que le �a, le �a, dialogue, et que c'est m�me �a que j'ai d�sign� du nom de grand A, c'est qu'il y a quelque chose d'autre, ce que j'appelais tout � l'heure " l'�me-�-tiers ", l'�me-�-tiers qui, qui n'est pas seulement, qui n'est pas seulement le r�el, qui est quelque chose avec quoi, express�ment , je le dis, nous n'avons pas de relation, avec le langage, nous aboyons apr�s cette chose, et ce que veut dire S (A ) , c'est �a que �a veut dire, c'est que �a ne r�pond pas. C'est bien en �a que, jusqu'� ce que sorte ce qu'on appelle un moi, c'est-�-dire un quelque chose dont rien

Robert Brough Smyth illustration of an Aborigine in Victoria.jpg
ne garantit qu'il ne puisse � proprement parler d�lirer. C'est bien en quoi j'ai point� que, comme FREUD d'ailleurs, qu'il n'y avait pas �� y regarder de si pr�s pour ce qui est la psychanalyse, et que, entre, entre folie et d�bilit� mentale, nous n'avons pas le choix. En voil� assez pour aujourd'hui. 

note: bien que relu, si vous d�couvrez des erreurs manifestes dans ce s�minaire, ou si vous souhaitez une pr�cision sur le texte, je vous remercie par avance de m'adresser un [mailto:gaogoa@free.fr �mail]. [#J.LACAN Haut de Page] 
[../../erreurs.htm commentaire] revu ce 16 mai 2005