Text/Jacques Lacan/LF08031967.htm

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J.LACAN                    gaogoa

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XIV- La logique du fantasme. 1966-1967

version rue CB

8 Mars 1967                        [#note note]  

 

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    (p169->) Cette m�thode est une m�thode sans laquelle on peut dire que tout ce qui dans un certain champ reste implicite concernant ce qui d�finit ce champ, � savoir la pr�sence comme telle du sujet.

            Cette m�thode que j'instaure consiste, permet de parer si l'on peut dire � tout ce que cette implication du sujet dans ce champ y introduit de         de fallacit� � la base. C'est quelque chose dont en somme on s'aper�oit � prendre un peu de recul c'est que cette m�thode a bien toute cette g�n�ralit�, bien s�r ce n'est pas d'une vis�e si g�n�rale que je suis parti.

            Je dirais m�me plus, quelque chose dont je m'aper�ois moi-m�me apr�s coup, que quelque jour il arrive que cette m�thode on s'en serve pour repenser les choses l� o� elles sont le plus int�ressantes sur le plan politique par exemple. Pourquoi pas ?

            Il est certain qu'avec les amodiations suffisantes, certains des sch�mas que je donne y trouveront leur application, c'est peut-�tre m�me l� qu'ils auront le plus de succ�s car le terrain sur lequel je les ai forg�s, c'est pas jou� d'avance �tant donn� que peut-�tre c'est l�, c'est sur ce terrain qui est celui du psychanalyste qu'une certaine impasse qui est celle que manifeste ce que j'appelle et elles ne sont pas �quivoques, les fallaces du sujet, trouvent le mieux � r�sister.  

      (p170->) Enfin, il n�en reste pas moins que c�est l� que ces concepts ce sont forg�s et qu�on peut m�me dire plus : c�est que toute la contingence de l�aventure, � savoir le mode m�me de ce qu�ils auront eu � affronter ces concepts, � savoir la th�orie analytique telle qu�elle s�est d�j� forg�e telle qu�ils ont � y introduire ses corrections, cette th�orie analytique est la dialectique m�me de ce que 1eur introduction dans la th�orie analytique aura comport� de difficult�s, voire de r�sistances, de r�sistances en apparence tout � fait accidentelles; tout cela vient en quelque sorte contribuer au mode sous lesquels je les aurai serr�s, je veux dire que ce qu�on peut appeler la r�sistance des psychanalystes eux-m�mes � ce qui est leur propre champ est peut-�tre ce qui apporte le t�moignage le plus �c1atant des difficult�s qu�il s�agit de r�soudre, je veux dire de leur structure m�me.

 

            Voil� donc pourquoi aujourd�hui nous arrivons sur un terrain encore plus vif, au moment o� il va s�agir que je parle de ce que je vous ai situ� au sommet du quadrangle que nous qualifierons de celui qui connote les moments de r�p�tition.

 

            La r�p�tition ai-je dit � quoi r�pond comme fondateur du sujet le passage l�acte, je vous ai montr�, j�ai insist�, j�y reviendrai aujourd�hui parce qu�il faut y revenir, sur l�importance dans ce statut de l�acte qu�a l�acte sexuel. Sans le d�finir comme acte, il est impossible de situer, de concevoir la fonction que Freud a donn� � la sexualit� concernant la structure de ce qu�on doit appeler avec lui la satisfaction. Satisfaction subjective, Befriedigung  qui ne saurait �tre connot� d�un autre lieu que de celui o� s�institue le sujet comme tel. C�est la seule structure qui fonctionne d�une fa�on qui puisse donner un sens � cette Befriedigung  pour donner � cet acte sexuel les rep�res structuraux hors desquels il nous est impossible de concevoir sa place dans ce dont il s�agit : � savoir la th�orie freudienne.

          Nous avons été amenés à faire fonctionner un des ressorts les plus exacts de la pens�e math�matique, assur�ment, quand j�use de tels moyens, il est bien entendu qu�il y a bien toujours quelque chose de partiel pour quiconque, de la th�orie analytique n�aura � conna�tre que ce dont je me serai servi  moi-m�me comme instrument. Mais bien s�r la situation peut-�tre diff�rente pour quiconque conna�t de la math�matique tel ressort qu�avec sans doute ma part � moi d�inexp�rience, j�extrais celui-ci, tout de m�me non sans savoir quelles sont les ramifications de ce dont je me sers dans l�ensemble de la th�orie math�matique et non sans m��tre assur� que pour quiconque voudrait en faire un usage plus approfondi il trouverait dans l�ensemble de la th�orie au point pr�cis que j�ai choisi pour fonder telle structure, il trouverait tous les prolongements qui lui permettraient d�y donner une juste extension.

          (p171->) Quelque �cho m�est revenu que m�entendant parler de l�acte sexuel, � me servir pour en structurer les tensions de ce que me fournissait de ternaire la proportion du nombre d�or, quelqu�un laissa passer entre ses dents cette remarque : � la prochaine fois que j�irai foutre faudra pas que j�oublie ma r�g1e � calculer �. Cette remarque a tout le caract�re plaisant qu�on attribue au mot d�esprit, elle reste quand m�me pour moi � prendre mi-figue mi-raisin, � partir du moment ou le responsable est un psychanalyste.

            A la v�rit�, je pense que la r�ussite de la jouissance au lit est essentiellement faite, comme vous avez pu le voir, de l�oubli de ce qui pourrait �tre trouv� sur la r�gle � calculer.

            Pourquoi c�est si facile � oublier ? C�est ce sur quoi j�insisterai tout � l�heure, c�est m�me l� tout le ressort de ce qu�il y a de satisfaisant dans ce qui d�autre part, subjectivement se traduit par la castration. Mais il est bien clair qu�un psychanalyste ne saurait oublier que c�est dans la mesure o� un autre acte l�int�resse, que nous appellerons pour introduire son terme aujourd�hui : l�acte psychanalytique, que quelque recours � la r�gle � calcul peut �tre �videmment exigible. La r�gle � calcul, bien s�r, pourrait �videmment �viter tout malentendu, ne consistera pas � cette occasion � s�en servir pour lire, nous n�en sommes pas encore l�, ce qui se lit � la rencontre de deux petits traits, mais pour ce qu�elle porte en elle-m�me mesure qu�on appelle pas autrement que celle de logarithme, elle nous fournit quelque chose qui n�est pas tout � fait sans rapports avec la structure que j��voque.

            L�acte psychanalytique a ceci de frappant, � le nommer ainsi en r�f�rence � l�ensemble de la th�orie, a ceci de frappant qui va nous permettre de faire une remarque qui peut �tre a paru incertaine dans 1es marges de ce que j�ai �nonc� jusqu�ici et qui est celle-ci : j�ai insist� sur le caract�re d�acte de ce qu�i1 en est de l�acte sexue1, on pourrait remarquer � ce propos, que tout ce qui s��nonce dans la th�orie analytique semble destin� � effacer � l�usage de ces �tres � divers titres souffrants ou insatisfaits dont nous prenons la charge, le caract�re d�acte qu�il y a dans le fait de la rencontre sexuelle. Toute la th�orie analytique met l�accent sur le mode de la relation sexuelle d�clar�e � bon ou � mauvais droit en tous cas � divers titres et � des titres sur lesquels je me suis permis d��lever � plusieurs reprises quelques objections, � qualifier comme plus ou moins satisfaisante telle ou telle forme de ce qu�on appelle la relation sexue11e.

        On peut se demander si ce n�est pas l� une fa�on d��luder, voire m�me de noyer ce qu�il y a de vif, de tranchant � proprement parler, parce qu�il s�agit l� de quelque chose qui a la m�me structure de coupure que celle qui appartient � tout acte, ce qu�i1 en est proprement de l�acte sexuel.

            Comme c�est une coupure qui comme toute notre exp�rience le d�montre, ne va pas toute seule et ne donne pas un r�sultat de simple �quit� comme toutes sortes d�anomalies structurales, parfaitement articul�es et r�p�t�es, sinon (p172->) con�ues � leur v�ritable port�s dans la th�orie analytique en son r�sultat, il est bien clair que le fait d��luder ce qu�il en est du relief comme tel de l�acte est quelque chose de li� � ce que j�appe1lerai le temp�rament, de mode temp�r� sous lequel la th�orie s�avance dans le dessein manifeste de ne pas tra�ner avec elle trop de scandale. Le pire �tant bien entendu celui-ci : qui ne semble pas pour autant r�duit par cette prudence, que l�acte sexuel d�s lors quelle que soit notre aspiration � la libert� de la pens�e, que l�acte sexuel contrairement � ce qui a pu s�affirmer dans tel pr�ne de l�examen objectif qui ressort � l��thique, il faut bien le dire que la th�orie le reconnaisse ou non, il mette l�accent ou ne l�y mette pas, peu importe, l�exp�rience me semble-t-il, prouve surabondamment que depuis le temps qui ne date pas d�hier, o� parmi les nombreuses tentatives qui se sont faites plus ou moins h�rit�es des exp�riences autrement complexes qui furent celles qu�on appelle : le temps de l�homme du plaisir, que ce � quoi ont pu aboutir dans certaines formules outr�es des milieux libertaires de ce si�cle dont il y avait encore quelques exemplaires d�agents flottants dans des lieux ou sur d�autres terrains autrement s�rieux, j�entends les terrains r�volutionnaires, on a pu voir encore se maintenir la formule qu�apr�s tout l�acte sexue1 ne devait pas �tre pris pour avoir plus d�importance que celle de boire un verre d�eau. �a se disait par exemple dans certaines zones, certains groupes, certains secteurs dans l�entourage de L�nine, je me souviens avoir lu autrefois en allemand, un fort joli petit volume qui s�appelait : Vege verlieb, si je me souviens, c��tait quelque chose qui ressemblait fort au livre de poche, et sur la couverture il y avait le ravissant museau de Mme Colontaille, c��tait la l �re �quipe, et elle fut, si mon souvenir est bon, ambassadrice � Stockholm. C��tait de charmants contes sur ce th�me. Le temps ayant pass�, et les soci�t�s socialistes ayant la structure que vous savez, il appara�t bien que l�acte sexuel n�est pas encore pass� au rang de ce que l�on satisfait au Snack Bar.

 

            On peut dire que l�acte sexuel tra�ne encore avec soi, et va tra�ner pour longtemps, cette sorte de bizarre effet de discordance, de quelque chose qui ne s�arrange pas, et qui s�appelle la culpabilit�, je ne crois pas que tous les �crits des esprits �lev�s qui nous entourent et qui l�intitulent comme : l�univers morbide de la faute, comme s�il �tait d�ores et d�j� conjur�, c�est un de mes amis, qui l�a �crit, je pr�f�re toujours citer des gens que j�aime bien. Tout �a n�arrange pas la question, ayant encore � nous en occuper encore longtemps, il suffisait de s�approcher de cet univers autour des rat�es disons, mais des rat�es dont il s�agit justement de consid�rer le statut, les rat�es leur sont peut-�tre essentielles, les rat�es dis-je ou pas rat�es de la structure de l�acte sexuel. Moyennant quoi, je crois devoir en venir tr�s courtement certes, mais revenir encore sur ce qu�a d�insuffisant la d�finition qui peut nous �tre donn�e dans un certain registre d�hom�lie b�nisseuse concernant ce qu�on appelle le stade g�nital sur ce qui ferait la structure id�ale de son objet. Il n�est pas tout � fait vain de se rapporter � cette litt�rature, � la v�rit�, que la dimension de la tendresse qu�on �voque soit quelque chose assur�ment de respectable, n�est pas � contester, mais qu�on l�y consid�re comme une dimension en quelque sorte structurale. Voil� quelque chose sur laquelle je ne crois pas vain d�apporter une contestation.

  (p173->) (Incident : de la fum�e sort de l'estrade ... il s'agit d'un engin fumig�ne)

 

    Le Dr Lacan reprend apr�s quelques instants d'interruption :

 

    Ca va me donner l'occasion de trancher, d'abr�ger ce que je peux avoir � dire sur le sujet de cette fameuse tendresse, un peu �vent�e, il y a une face de la tendresse, et peut-�tre toute la tendresse, qu'on pourrait �pingler de quelque formule qui serait assez proche de celle-ci : ce qui nous convient d'avoir d'apitoiement au regard de l'impuissance d'aimer, structurer �a au niveau de la pulsion comme telle n'est pas facile et aussi bien pour illustrer ce qu'il conviendrait d'articuler au regard de ce qu'il en est de l'acte et de la satisfaction sexuelle, il serait peut-�tre bon de rappeler ce que l'exp�rience impose aux psychanalystes de l'ambigu�t�, il appellent �a l'ambivalence, on a tellement us� de ce mot qu'il ne veut plus rien dire, de l'ambigu�t� de l'amour. Est-ce qu'un acte sexuel est moins un acte sexuel, est un acte immature, sera � renvoyer pour nous dans le champ d'un sujet inachev�, rest� accroch� � l'arri�ration de quelque stade archa�que, s'il est commis. cet acte sexuel, dans la haine tout simplement. Le cas semble ne pas int�resser la th�orie analytique, c'est curieux, je ne l'ai vu soulev� nulle put, ce cas . Pour introduire la consid�ration de cette dimension , j'ai d� dans un s�minaire d�j� ancien, au temps o� le s�minaire �tait un s�minaire , j'ai d� me servir de la pi�ce de Claudel, bien connue ou plus exactement de la trilogie qui commence avec l'Otage. Les amours de Turelure et de Cygne de Co�fontaine sont-elles ou non, une conjonction immature ? Ce qu'il y a d'admirable, c'est que je crois avoir fait valoir les m�rites et les incidences de cette trilogie tragique, je dois dire �galement sans que personne � ma connaissance, de mes auditeurs en ai per�u la port�e. Ce n'est pas �tonnant puisque je n'ai pas pris soin de mettre express�ment l'axe sur cette question pr�cise et que en g�n�ral, les auditeurs, d'apr�s tout ce que j'en ai eu d'�chos, �vitent ais�ment ce point. Il y en a deux esp�ces : ceux qui suivent M. Claudel, dans la r�sonance religieuse du plan o� il situe une trag�die qui est une des plus radicalement � anti-chr�tienne � qui ait jamais �t� forg�e tout au moins, eu �gard � un christianisme de bon ton et d'�motion tendre, ceux qui le suivent dans cet atmosph�re pensant que Cygne de Co�fontaine bien entendu, reste dans tout cela, intacte. Ce n'est pas ce que dans le drame elle semble articuler elle, mais qu'importe, on entend � travers certains �crans, chose curieuse, les auditeurs qui sembleraient ne pas devoir �tre incommod�s par cet �cran, � savoir les auditeurs non religios�s � l'avance semblent de la m�me fa�on, ne rien vouloir entendre de ce dont a s'agit tr�s pr�cis�ment.

  Quoiqu'il en soit, puisque nous n'avons pas d'autre r�f�rence � notre port�e, je veux dire � la port�e de la main, du haut d'une tribune, je laisse quand m�me soulever la question de savoir si un acte sexuel consomm� dans la haine en est moins un acte sexuel de pleine port�e.

  (p174->) Porter la question � ce niveau sur bien des biais ne serait pas inf�cond, mais o� je ne peux entrer aujourd'hui, qu'il me suffise de marquer dans la th�orie r�gnante concernant le stade g�nital, un autre trait qui me semble mal raccord�, � ceux dont on fait usage. C'est � savoir : le caract�re si l'on peut dire limit�, temp�r�, mod�r�, que prendrait l'affection du deuil. Le signe de la maturit� g�nital �tant que cet objet r�alis� dans le conjoint, puisqu'il s'agit apr�s tout d'une formule qui tend � s'adapter � des m�urs aussi conformes qu'on peut le souhaiter, cet objet, il serait normal et signe de la maturit�, qu'on puisse en faire dans un d�lai d�cent le deuil. Il y a l� quelque chose d'abord qui fait penser qu'il serait dans la norme de ce qu'on appelle une maturit� affective que ce soit l'autre qui parte le premier. Ca fait penser � la bonne histoire qui �tait sans doute celle de quelqu'un de psychanalys�, dont Freud fait �tat quelque part : un Monsieur Viennois (C'est une histoire viennoise) qui dit � sa femme : � quand l'un de nous deux sera mort, j'irai d Paris �... Je ne fais l� que des remarques par cette voie grossi�re d'opposition contrast�e. Qu'il ne soit jamais �voqu� dans la th�orie quoique ce soit concernant le sujet mature concernant le deuil qu'il laissera lui, derri�re lui, �a pourrait aussi bien �tre une caract�ristique qu'on pourrait tr�s s�rieusement envisager concernant le statut du sujet. II est probable que �a int�resserait moins la client�le de sorte que l�-dessous m�me blanc.

      Il y a d'autres remarques que ce menu incident pour ce qu'il nous a fait perdre me force � abr�ger, je voudrais simplement dire ceci : c'est que l'insistance qui est mise �galement, le foisonnement de d�veloppements qui concerne ce qu'on appelle la situation ou encore la relation analytique est-ce que ceci n'est pas fait aussi pour nous permettre d'�luder la question concernant ce qu'il en est de l'acte analytique. L'acte analytique bien s�r, dira-t-on c'est l'interpr�tation, c'est d'une fa�on toujours croissante dans le sens du d�clin ce sur quoi il semble le plus difficile dans la th�orie d'articuler quelque chose, nous ne ferons pour l'instant que prendre acte de cette d�ficience. Nous remarquerons que dune fa�on qui n�est pas sans comporter, je dois dire, quelque promesse, nous avons tout de m�me quelque chose de pr�sent dans la th�orie qui conjugue la fonction de l'analyste, je ne dis pas la relation analytique dans laquelle je viens de diriger mon index pour dire qu'elle a, � cette occasion, une fonction d'�crantage.

     Si l'acte analytique est bien � pr�ciser en ce point, pour nous le plus vif et le plus int�ressant � d�terminer, qui est le point du quadrangle, et concerne le niveau o� il s'agit de l'inconscient et du sympt�me, l'acte analytique a, je dirai d'une fa�on assez conforme, la structure du refoulement, une sorte de position � c�t�, un repr�sentant, si je puis m'exprimer ainsi, de sa repr�sentation d�ficiente nous est donn� sous le nom d'acting-out, qui est ce que j'ai � introduire aujourd'hui.

     Tous ceux qui sont ici analystes ont au moins une vague notion que ce terme, son axe. son centre, est donn� par ceci : que certains actes ayant une structure sur laquelle tous ne sont pas forc�ment � s'entendre, mais sur lesquels (p175->) on peut tout de m�me se reconna�tre sont susceptibles de se produire dans l�analyse dans un certain rapport de d�pendance plus ou moins grand au regard, non pas de la situation ou de la relation analytique, mais d�un moment pr�cis que l�intervention de l�analyste, de quelque chose qui doit avoir quelque rapport avec ce que je consid�re comme pas d�fini, � savoir l�acte psyrhana1ytique. Nous n�avons en un champ aussi difficile � nous avancer comme le rhinoc�ros dans la porcelaine, nous avons � y aller doucement, nous tenons avec l�acting-out quelque chose sur quoi il semble possible d�attirer l�attention de tous ceux qui ont l�exp�rience de 1�analyse, d�une fa�on qui promet accord, on sait qu�il est des choses qui s�appellent l�acting-out et qui ont rapport avec l�intervention de l�analyste.

 

        J�ai d�sign� la page de mes �crits, dans mon dialogue avec J. Hyppolyte concernant la Verneinung o� j�en ai mis en relief un tr�s bel exemple extrait du t�moignage auquel on peut faire foi, car c�est un t�moignage vraiment innocent, c�est le cas de le dire, celui d�Ernst Chris, dans l�article qu�il a fait sous le titre de : Ego psychology ........,....,..... Vol. XX - janviet 5I � N�1

 

        J�ai marqu� en long et en large dans ce texte de mai, ais� � retrouver, c�est dans mon dialogue avec J. Hippolyte celui qui suit Fonction et champ de la parole et du langage, autrement dit, le discours de Rome, o� est mis en relief ce que comporte le fait pour Chris d�avoir suivant un principe de m�thode qui est celui que promeut l�Ego psychology d��tre intervenu dans 1e champ de ce qu�il appelle la surface et que nous appellerons quant � nous, le champ d�une appr�ciation de r�alit�. Cette appr�ciation de r�alit� elle joue un r�le dans les interventions analytiques en tous les cas dans les termes de r�f�rence de l�analyste, elle joue un r�le consid�rable. Ce n�est pas une des moindres distorsions de la th�orie que celle par exemple qui va � dire qu�i1 est possible d�interpr�ter ce qu�on appelle les manifestations de transfert en faisant sentir au sujet ce que les r�p�titions qui en constitueraient l�essence ont d�impropres, de d�plac�s, d�inad�quates au regard de ce qui a �t� �crit, imprim�, noir sur blanc le champ non pas de la situation analytique, du confinement dans le cabinet de 1�analyste, consid�r� comme constituant, ceci a �t� �crit, une r�alit� si simple.

      Le fait de dire vous ne voyez pas � quel point il est d�plac� que quelque chose se r�p�te dans ce champ, o� nous retrouvons trois fois par semaine, comme si le fait de se retrouver trois fois par semaine �tait une r�alit� si simple � quelque chose qui laisse fort � penser sur la d�finition que nous avons � donner sur ce qu�il en est de la r�alit� dans l�analyse. Quoiqu�il en soit, c�est sans doute dans une perspective analogue que M. Chris se place quand ayant � faire � quelqu�un qui, � ses yeux � lui, s�accuse de plagiarisme, ayant mis la main sur un document qui � ses yeux, prouve manifestement que le sujet n�est pas r�ellement un plagiaire croit devoir comme intervention de surface articuler que bel et bien, lui Chris l�assure, qu�il n�est pas plagiaire, puisque le volume dans lequel le sujet a cru en trouver la preuve, Chris a �t� le chercher, le trouver, et qu�il n�y a rien vu de sp�cialement original dont le sujet, son patient, aurait fait son profit. Je vous prie de vous reporter � mon texte comme aussi bien au texte de Chris, comme aussi bien au (p176->) texte de Midberg qui avait eu le sujet dans une premi�re p�riode, ou tranche d�analyse. Vous y verrez ce que comporte d�absolument exorbitant, de passer par ce truchement pour aborder un cas o� bien �videmment, ce qui est l�essentiel, ce n�est pas que le sujet soit r�ellement ou non plagiaire, mais c�est que tout son d�sir soit de plagier, pour la simple raison qu�il sent qu�il n�est possible, qu�i1 ne formule quelque chose qui ait une valeur, sinon que lui, l�ait emprunt� � un autre. C�est cela qui est le ressort essentiel, je peux le sch�matiser aussi ferme, parce que c�est cela qui est le ressort.

          Quoiqu�il en soit, apr�s cette intervention c�est Chris lui-m�me qui nous communique qu�apr�s un petit temps de silence, d�un sujet pour qui Chris accuse le coup il �nonce simplement ce menu fait, que depuis un bon petit bout de temps il va, chaque fois qu�il sort de chez Chris absorber un bon petit plat de cervelle fra�che.

 

        Qu�est-ce que ceci ? Je n�ai pas � le dire, puisque d�j� au d�but j�ai mis en valeur le fait que ceci est en acting-out, en quoi ? En cela qui n��tait pas articulable � ce moment comme je peux 1e faire maintenant, en quoi ? sinon en ceci, sinon que l�objet �  a �  oral est l� pr�sentifi�, apport� sur un plat, par le patient en relation, en rapport avec cette intervention. Et puis apr�s ? Ceci n�a d�int�r�t pour nous maintenant, encore que �a en est toujours un permanent pour les ana1ystes, que ceci n�a d�int�r�t que si �a nous permet d�avancer un peu dans la structure. On appelle �a acting-out . Qu�est-ce que nous allons faire de ce terme ? Nous ne nous arr�terons pas, je pense, � ceci : c�est tomber dans le travers d�user de ce qu�on appelle le franglais, pour moi, l�usage du franglais je dois le dire, je crois avoir quelque go�t pour la langue fran�aise, ne m�incommode � aucun degr�. Je ne vois pas pourquoi nous n�adonnerions-nous pas dans l�usage de la langue de l�usage de mots qui n�en font pas partie. �a ne me fait ni chaud ni froid Ceci d�autant plus que je n�arrive d�aucune fa�on � le traduire et que c�est un terme en anglais d�une extraordinaire pertinence.

 

        Je le signale en passant, pour la raison qu�� mes yeux c�est une confirmation, � savoir que si les auteurs se sont servis d�acting-out, ce terme, ils savaient tr�s bien ce que �a voulait dire. Je vais vous en donner la preuve. Non en me servant de ce que j�aurais cru pouvoir trouver dans un excellent dictionnaire philologique que j�ai en treize volumes de New English Oxford Dictionnary, mais i1 m�a suffi d�ouvrir la Webster qui est aussi un admirable instrument quoiqu�en un seul volume et qui para�t en Am�rique pour trouver la d�finition suivante :

 

        To represente ( as play story, an story, in action � donc repr�senter comme un jeu sur une sc�ne une histoire en action, � as oppose � comme opposer, �to reading � la lecture, comme par exemple : as to act out I seen was as rather �

 

        Donc comme act out je ne dis pas jouer, puisque c�est act out, une sc�ne qu�on a lue. Il y a deux temps, vous avez lu quelque chose, du Racine, (p177->) vous le lisez mal, bien entendu, je dis que vous le lisez � voix haute d'une fa�on d�testable. Quelqu'un qui est l� veut vous montrer ce que c'est : il le joue. Voil� ce que c'est que to act out.

        Je suppose que les gens qui ont choisi ce terme dans la litt�rature anglaise pour d�signer l'acting-out savaient ce qu'ils voulaient dire, en tous cas, �a colle parfaitement. Je act-out quelque chose parce que �a m 'a �t� articul�, signifie insuffisamment, ou � c�t�. J'ajouterai que s'il vous arrive l'aventure que j'ai imag�e tout � l'heure � savoir quelqu'un qui veuille vous donner une meilleure pr�sence de Racine c'est pas un tr�s bon point de d�part, ce sera certainement aussi mauvais que votre fa�on de lire. En tous cas �a partira d�j� d'un certain porte-�-faux. Il y a quelque chose d'�-c�t�, d'amorti dans l'acting-out introduit par une telle s�quence, c'est l� la remarque autour de quoi j'entendrai approcher ce que je mets seulement en question aujourd'hui. Pour parler de la logique du fantasme il est indispensable d'avoir au moins quelque id�e o� se situe l'acte psychanalytique.

        Voil� qui va nous forcer � un petit retour en arri�re. On peut en effet remarquer, �a va sans dire, �a va encore bien mieux en le disant que l'acte psychanalytique n'est pas, un acte sexuel, c'est m�me pas possible du tout de les faire interf�rer, c'est tout � fait le contraire. Mais dire le contraire, n'est pas dire le contradictoire puisque nous faisons de la logique, et pour le faire sentir je n'ai qu'� �voquer la couche analytique. Elle est quand m�me l� pour quelque chose dans l'ordre topologique, il y a quelque chose dont je me suis aper�u et c'est vraiment un probl�me que les mythes en font peu �tat et pourtant, le lit c'est quelque chose qui a � faire avec l'acte sexuel Le lit c'est pas simplement ce dont nous parle Aristote pour d�signer la diff�rence de la  fusis  avec la tecner et de nous pr�sentifier un lit en bois comme si d'un instant � l'autre il pouvait se remettre � bourgeonner. Dans Aristote il n'y a pas trace du lit consid�r� comme ce que j'appellerai dans mon langage � moi et qui n�est pas tr�s loin de celui d'Aristote, le lieu de l'Autre, il avait un certain sens du topos lui aussi, quant � ce qu'il s'agissait de l'ordre de la nature. Ce lit, si bel et bien il ne le consid�re jamais comme topos de l'acte sexuel. On dit : on fonde un premier lit, c'est tout de m�me � prendre au pied de la lettre, les mots �a ne se conjoint pas au hasard. Dans certaines conditions le fait d'entrer dans l'aire du lit peut, peut-�tre, qualifier un acte comme ayant un certain rapport avec l'acte sexuel. Le lit analytique signifie quelque chose une aire qui n�est pas sans un certain rapport � l'acte sexuel qui est un rapport de contraire � savoir : qu'il ne saurait d'aucune fa�on s'y passer, il n'en reste pas moins que c'est un lit et que �a introduit le sexuel sous la forme d'un champ vide ou d'un ensemble vide comme on dit quelque part.

         Si vous vous rapportez � un sch�ma structural, c'est l� que nous avons plac� l'autre, c'est l� aussi que l'acte analytique en aucun cas n'a rien � foutre; il reste le a le A et leurs rapports, je veux dire l'Autre. J'aimerais bien de temps en temps pouvoir �lider les choses lourdes, enfin pour ceux qui sont sourds, il s'agit bien de ce champ de l'Autre non pas en tant qu'il se redouble, mais qu'il se d�double (p178->) de fa�on telle que justement il y est en son int�rieur question d�un autre que cet Autre qui ne semble pas pouvoir aller sans, et que ce champ de l�Autre qui est celui de l�ali�nation qui introduit l�Autre du A , qui est aussi le champ de l�Autre o� la v�rit� pour nous se pr�sente, mais de cette fa�on rompue, morcel�e, fragmentaire qui la constitue � proprement parler comme intrusion dans le savoir, avant d�oser m�me poser les questions concernant ceci : o� est le psychanalyste ? Il nous fait faire le rappel de ce dont il s�agit concernant le statut de ce que d�signe ici, le segment � a �.

         Vous avez, je pense, d�j� senti qu�il est bien clair qu�il y a un rapport entre ce � a � et le A qui ont la m�me fonction par rapport � 2 choses diff�rentes (cf. sch�ma).

         � a �, forme ferm�e, forme donn�e, qui s�pare l�exp�rience analytique sous laquelle se pr�sente le sujet, production de son histoire, nous dirons des sch�mes de cette histoire, forme qui est celle que je d�signe sous le nom de 1�objet � a � , a le m�me rapport avec le � a � de l�Autre sexuel que ce A de la v�rit� du champ d�intrusion de ce que quelque chose qui boite, qui p�che dans le sujet sous le nom de sympt�me, le m�me rapport de ce champ � a � avec l�ensemble. Toute coupure faite dans ce champ et ce n�est pas dire que l�analyste qui y proc�de soit � identifier � ce champ de l�Autre comme on serait �videmment un tant soi peu tent� de le faire, les grossi�res analogies entre l�analyste et le p�re par exemple, puisque aussi bien se pourrait aussi �tre l� que fonctionne cette mesure destin�e � d�terminer tous les rapports de l�ensemble nomm�ment ceux du � a � avec le champ du � a � sexuel. Ne nous pressons pas vers des formules aussi pr�cipit�es, d�autant plus qu�elles sont fausses, ceci n�emp�che pas qu�i1 y a le plus �troit rapport entre le champ du A de l�intervention v�ridique et la fa�on dont le sujet vient � pr�sentifier le � a �, ne serait-ce comme vous venez de le voir en apparence, dans l�exemple emprunt� � Ernst Chris qu�en mani�re de protestation � une coupure anticip�e, il n�y a qu�un malheur c�est justement que ce n�est pas l� qu�� port�e l�intervention de Chris. Elle a port� dans ce champ (cf, sch�ma) pour autant que dans l�analyse c�est un champ d�sexualis�.

         Je veux dire que dans l��conomie subjective, c�est de 1a d�sexualisation du champ propre � l�acte sexuel que d�pend l��conomie, les retentissements que vont avoir l�un sur l�autre les autres secteurs du champ. C�est pour �a que ceci vaut bien avant que je poursuive plus loin ce qui ne se fera qu�apr�s les vacances de P�ques. Pour la raison que la prochaine sera r�serv�e � que1qu�un qui m�a demand� d�intervenir sur ce que j�ai avanc� depuis le mois de janvier concernant cette topologie, celle qui comprend aussi bien les 4 termes de la r�p�tition que ceux de l�ali�nation.

         Il convient dans ces conditions de s�attarder sur ce qu�il en est de ce champ en tant que dans l�analyse c�est l� que se trouve r�serv�e la place de l�acte sexuel. Je reviens sur le fondement de la satisfaction de l�acte sexuel en tant qu�il (p179->) est aussi ce qui donne le statut de la sublimation. J'y reviens pour cette ann�e devoir ne pas pousser plus loin a ce que j'introduis sur ce point.

          Qu'en est-il de la satisfaction de l'acte sexuel. Elle ressortit � ceci que nous connaissons par l'exp�rience analytique, qu'il y a non pas d'un partenaire � l'autre mais d�un quelconque des partenaires � l'id�e du couple comme un, ce manque que nous pouvons d�finir diff�remment manque � �tre, manque � la jouissance de l'Autre, ce manque cette non co�ncidence du sujet comme produit en tant qu'il s'avance dans ce champ de l'acte sexuel, il n�est pas autre chose qu'un produit � ce moment-l�, il n'a besoin ni d'�tre ni de penser, ni d'avoir sa r�gle a calcul, il entre dans ce champ et il croit �tre �gal au r�le qu�il a � y tenir, que ce soit de l'homme ou de la femme, dans les deux cas le manque phallique qu'on appelle castration dans l�autre penis-neid, est l� ce qui symbolise ce manque essentiel.

          C'est de ceci qu'il s'agit. Et pourquoi le p�nis se trouve-t-il le symboliser ? Pr�cis�ment d'�tre ce qui sous la forme de la d�tumescence, mat�rialise ce manque � la jouissance, , mat�rialise le manque qui d�rive, plus exactement qui para�t d�river de la loi du plaisir.

          En effet, dans la mesure ou le plaisir a une limite, o� le trop de plaisir  est un d�plaisir, que �a s�arr�te l� et qu�il para�t qu�il ne manque rien, et bien c�est une erreur de calcul, exactement la m�me que nous ferions ( je peux vous faire passer �a comme on fait passer la muscade ) si je mets un certain nombre d��quations concernant ce 1 + a, ce 1 � 1 qui est �gal � 2 etc� vous vous trouverez � un moment passer comme un rien que ce 2 + a que vous voyez sous la forme du A indiqu� sur le sch�ma, vous le transformerez par une erreur bien s�r en un : 2 a +1 sans que  vous ayez vu du feu.

          Si vous voulez la prochaine fois lorsque nous aurons ensemble un petit d�bat ce sera ais� de faire, c'est m�me tr�s amusant, il n'y a rien de plus amusant que cette tr�s jolie fonction qui s'appelle le nombre d'or.

          Le 1 - a dont il est facile de d�montrer qu'il est �gal � a 2, c'est ce qu'a de satisfaisant l'acte sexuel, � savoir que dans l'acte sexuel on ne s'aper�oit pas de ce qui manque, c'est toute la diff�rence qu'il y a avec la sublimation, non pas que dans la sublimation on le sache tout le temps mais qu'on l'obtient comme tel, � la fin, si tant est qu�il y ait une fin de la sublimation. C'est ce que je vais essayer de mat�rialiser pour vous par l'usage de cette relation dite moyenne et extr�me raison. Dans la sublimation que se passe-t-il ? Moins que le manque qui est ici sous la fonction de a 2 par rapport � ce � a � qui vient d'�tre port� sur le 1.

          L'int�r�t de cette relation, je vous l'ai dit la derri�re fois est de pouvoir proc�der par une r�duction successive qui se produit en rabattant le a 2 et vous obtenez concernant ce qui reste, � savoir le A , une autre soustraction du A, c'est-�-dire : a - a 2 = a 3 de m�me que a 2 est �gal � : a -1 =  a3.

          (p180->) Voil� ce que vous obtenez en prenant toujours a le reste et non ce que vous avez reproduit avec a 2 � si vous rabattez le a 3 vous obtenez un secteur qui a la valeur de a 4. En le rabattant vous avez la valeur de a 5 � vous avez toutes les puissances paires d�un c�t� et les puissances impaires de l�autre.

          Il est faci1e de voir qu�elles iront � la rencontre l�une de l�autre et se totaliser en l, et que le point o� se produira la coupure entre les puissances impaires et les puissances paires est facile � calculer, ce point est pr�cis�ment un point qui est d�terminable par le fait qu�il est �gal au a 2 qui se r�duisait d�abord.

          Qu�est-ce que ceci donne comme structure de la fonction sublimatoire ? D�abord, qu�au contraire du pur et simple acte sexuel, c�est du manque qu�elle part et c�est � 1�aide de ce manque qu�elle construit ce qui est son oeuvre et qui est toujours la reproduction de ce manque.

          Quelle qu�elle soit, de quelque fa�on qu�elle soit prise, l��uvre de sublimation n�est pas forc�ment l��uvre d�art, elle peut-�tre bien d�autres choses encore y compris ce que je suis en train de faire ici avec vous, qui n�a rien � faire avec l��uvre d�art.

          Cette reproduction du manque qui va jusqu�� serrer le point o� la coupure derni�re �quivaut au manque de d�part a 2, voil� ce dont il s�agit dans cette oeuvre de sublimation achev�e.

          Ceci bien s�r, implique � l�int�rieur de l�acte une r�p�tition qui est qu�� retravailler le manque d�une fa�on infiniment r�p�t�e que la limite est atteinte et qui donne � l��uvre enti�re sa mesure, bien s�r pour que ceci fonctionne convient-il que la mesure soit juste au d�part, car observez quelque chose avec la mesure que nous avons donn�e pour �tre une mesure sp�cialement harmonique.

          1 + a + a    2 etc jusqu�� l�infini, quant aux puissances invoqu�es �gal Maid of Erin in Tipperary.jpg ceci n�est pas moins vrai sur celle du �. " a " de la juste mesure, que celle du nombre d'or, pour autant qu'elle nous serve d'image à la mesure du sujet par rapport au sexe dans un cas idéal. (selon version version ELP)

autant que ceci fonctionne pour n�importe quel X, n�importe quelle valeur, � condition que cet X soit compris entre 0 et 1 et qu�il comporte par rapport au l quelque d�faut et quelque manque, la manipulation ne sera pas aussi ais�e concernant la sublimation. C�est bien la question de ce qu�il en est au d�part au sujet de ce a, il n�est pas ouvert qu�� la fonction sexuelle, il lui est m�me ant�rieur, il est li� purement et simplement � la r�p�tition en elle-m�me, le rapport de A �( de " a " au S barré - selon version ELP)  en tant que S s�efforce d��tre situ� au regard de la satisfaction sexuelle, c�est l� ce qui s�appelle fantasme et ce � quoi nous d�sirons avoir � faire, mais avant de voir comment nous y acc�dons, il �tait n�cessaire que j�articule prudemment une fa�on qui peut para�tre �loign�e des faits, elle ne l�est pas vous le verrez. Vous verrez au contraire que �a introduit ces nouveaut�s dans l�ordre structural que beaucoup des confusions, du collaps, des embrouillages de la théorie, peuvent s'aérer d'une façon qui a sa sanction dans l'ordre affectif (efficace) (-selon version ELP ).  

 

note : bien que relu, si vous d�couvrez des erreurs manifestes dans ce s�minaire, ou si vous souhaitez une pr�cision sur le texte, je vous remercie par avance de m'adresser un [mailto:gaogoa@free.fr �mail]. [#J.LACAN Haut de Page] 
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