Text/Jacques Lacan/LMC13121977.htm

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J-LACAN                     gaogoa

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XXV-Le moment de conclure   1977-1978

Version rue CB

 

S�minaire du 13 d�cembre 1977           [#note note]

     (p1->) ([javascript:; Fig.1])-. Ça, c�est pour vous indiquer que c�est un tore. C�est pour �a que j�ai inscrit � Trou �. En principe, c�est un tore � quatre, c�est un tore � quatre tel qu�un quelconque des quatre soit retourn�.

  (Fig.2)-. Voil� le tore � quatre dont il s�agit. C�est SOURY qui s�est aper�u qu�en retournant un quelconque des quatre, on obtient ce que je vous montre, ce que je vous montre dans la figure de gauche (Fig.1), en retournant un quelconque des quatre, on obtient cette figure qui consiste en un tore, � ceci pr�s que � l�int�rieur du tore nous ne faisons que ce qui se pr�sente l�, au tableau, � savoir des ronds de ficelle, mais chacun, chacun de ce que vous voyez l�, chacun de ces ronds de ficelle est lui-m�me un tore ; et ce rond de ficelle retourn� comme tore donne le m�me r�sultat, le m�me r�sultat, c�est-�-dire qu�� l�int�rieur du tore qui enveloppe tout, chacun des ronds de ficelle qui est pourtant un tore, chacun des ronds de ficelle, dont je vous le r�p�te, qu�il est �galement un tore, chacun de ces ronds de ficelle fonctionne de la fa�on que SOURY a formul�e, formul�e sous la forme de ce dessin : ceci implique une dissym�trie, je veux dire que il a choisi un tore particulier pour en faire le tore tel que je viens de le dessiner, c�est le tore qu�il a retourn�, je vous prie d�y prendre garde, et, � ce titre, il lui a donn� un privil�ge sur les autres tores qui se trouvent ne figurer ici qu�� l��tat de ronds de ficelle. Pourtant, il est tout � fait patent que le tore qu�il a choisi, le tore qu�il a choisi et qui pourrait se d�signer (Fig.2) par 1, 2, 3, 4, en partant de l�arri�re vers ce qui est en avant, celui-l� (1) qui (p2->) est en avant, c�est celui-l� (2) qui est un peu plus en avant, c�est pour �a que je mets le num�ro 3, et celui-l� est tout � fait en avant. Aussi bien, comme vous le voyez, il y en a quatre, et c�est en en choisissant un, et en le retournant qu�on obtient la figure que vous voyez � gauche (Fig.1) et cette figure est �quivalente pour n�importe lequel des ronds, je veux dire des tores.

 

N�anmoins, j�objecte � SOURY ceci qui n�est pas moins vrai, c�est  � savoir qu�en retournant n�importe lequel de ce qui s�appelle n�ud borrom�en ([javascript:; Fig.3]), on obtient la figure suivante, le deux et le trois �tant indiff�rents, c�est de retourner ce que j�ai d�sign� ici comme 1, � savoir un des �l�ments du n�ud borrom�en, dont vous savez comment il se dessine (Fig.4) ; dans la figure qui est � droite, celle-ci ; il est tout � fait clair que les ronds de ficelle qui sont � l�int�rieur, � l�int�rieur du tore, et qui d�une fa�on �quivalente � ce que j�ai dit tout � l�heure, peuvent �tre figur�s comme tores (fig.3), ce que je fais actuellement, chacun de ces tores retourn�s enveloppe les deux autres tores, de m�me ce qui est d�sign� en 1, ici, (Fig.3), est un tore qui a pour propri�t� d�envelopper les deux autres, � condition que chacun de ces tores soit retourn�.

 

Il est patent que les deux figures de gauche sont plus complexes que les figures de droite. En outre, ce que fait appara�tre le 3 eme figure, c�est ceci : une fois retourn�, le tore que j�ai d�sign� par 1 sur la figure, en allant de gauche � droite, sur la figure troisi�me. Quelque chose me vient, me (p3->) vient � l�esprit � propos de ces tores : supposez que ce que j�ai appel� privil�gier un tore se passe au niveau du tore 2 par exemple, est-ce que vous pouvez imaginer ce que le tore 2 devient, en le privil�giant par rapport au tore 3. Dans ce cas, le retournement ne changera rien au rapport du tore 2 par rapport au tore 3, dans l�autre, il �quivaudra � une rupture, � une rupture du n�ud borrom�en. Ceci tient au fait que le n�ud borrom�en se comporte diff�remment selon que sur le tore retourn� la rupture se produit d�une fa�on diff�rente.

 

Je vais vous indiquer sue la figure de gauche (Fig.1) ceci qui est patent, c�est que � sectionner le tore retourn� de la fa�on que je viens de faire, le n�ud borrom�en se d�fait. Par contre, � le sectionner de cette autre fa�on, dont il est, je le suppose, pour vous tous, �vident que c�est l��quivalent � ce que je dessine ici, que c�est �quivalent le n�ud borrom�en ne se dissout pas, alors que dans le cas pr�sent, la coupure que je viens de faire, ici, dissout le n�ud borrom�en.

Le privil�ge donc dont il s�agit n�est pas quelque chose qui soit univoque. Le retournement d�un quelconque de ce qui aboutit � la premi�re figure, le retournement ne donne pas le m�me r�sultat selon que la coupure se pr�sente sur le tore d�une fa�on telle que il soit, si je puis dire, concentrique au trou, ou selon qu�il est perpendiculaire au trou.

 Il est tout � fait clair, ceci se voit sur la premi�re (espace blanc) la deuxi�me figure (Fig.  ) (?), il est tout � fait clair que c�est la m�me chose. Je veux dire que, � rompre selon un trac� qui est celui celui-ci (Fig.1), le n�ud borrom�en � trois se dissout, car il est (p4->)

     Tout � fait clair que m�me � l��tat de tore les deux figures que vous voyez l� se dissolvent, je veux dire, se s�parent si l� le tore retourn�, retourn� et coup� dans le sens que j�ai appel� longitudinal, alors je peux appeler l�autre sens transversal, le transversal ne lib�re pas le tore � trois, par contre le longitudinal le lib�re.

     Il y a donc le m�me choix, le m�me choix � faire que le tore retourn�, le m�me choix � faire selon le cas o� l�on veut et o� l�on ne veut pas dissoudre le n�ud borrom�en.

     La figure de droite, celle qui mat�rialise la fa�on dont il faut couper le tore environnant pour, je pense que vous le voyez, pour lib�rer les trois, les trois qui restent, il est bien clair que, � dessiner les choses comme �a, on voit que ceci que je d�signe � l�occasion de n�ud, que ceci se lib�re du trois, et que, secondairement, le trois se lib�re du quatre.

 

     Je propose ceci, ceci qui est amorc� par le fait que dans la fa�on de r�partir la figuration du quatre, le nomm� SOURY a eu une pr�f�rence, je veux dire qu�il pr�f�re marquer que la quatre est � dessiner comme cela, c�est �galement un n�ud borrom�en ; mais je sugg�re ceci qu�il y a un n�ud borrom�en qui, si je puis dire, se suivrait � la queue leu-leu, c�est un n�ud borrom�en plus complexe dont je vous montre la fa�on dont il s�organise, � savoir que par rapport aux deux que j�ai dessin� d�abord, ces deux sont �quivalents � ce qui se produit du fait que l�un est sur l�autre, et dans ce cas, il faut que le n�ud borrom�en s�inscrive en �tant sur celui qui est dessus, et sous celui qui est dessous. C�est ce que vous voyez l� : il est sur�il est sous celui qui est dessous, et sur celui qui est dessus. C�est  pas commode, c�est pas (p5->) commode � dessiner. Voil� celui qui est dessous, le troisi�me. Vous n�avez � propos de ces deux couples, de ces deux couples qui sont figur�s l�, vous n�avez qu�� vous apercevoir que celui-ci est dessus, le troisi�me couple vient donc dessus, et dessous celui qui est dessous.

 

     Je pose la question : est-ce que retourner, retourner un de ceux qui sont ici donne le m�me r�sultat que ce que j�ai appel� la figure � la queue leu-leu, c�est-�-dire un six tel qu�il se pr�sente ainsi ? Un, deux, trois, quatre, cinq, six, le tout se terminant par le rond qui est ici. Est-ce que retourner le six ainsi fabriqu� donnera le m�me r�sultat que le retournement d�un quelconque de ces trois six ? Nous avons d�j� une indication de r�ponse, c�est que le r�sultat sera diff�rent. Il sera diff�rent parce que la fa�on de retourner un quelconque de ces six que j�appelle � la queue leu-leu donnera quelque chose d�analogue � ce qui est figur� ici. Par contre, la fa�on dont cette figure ([javascript:; Fig 5]) se retourne donnera quelque chose de diff�rent.

 

     Je m�excuse d�avoir mis en cause directement SOURY. Il est certainement tout � fait valable en ayant introduit ce que j��nonce aujourd�hui. La distinction de ce que j�ai appel� la coupure longitudinale d �avec la coupure transversale est essentielle. Je pense que vous en avez suffisamment l�indication par cette coupure ici. La fa�on dont est faite la coupure est tout � fait d�cisive. Qu�est ce qu�il advient du retournement d�un des six tel que je l�ai dessin� ici, c�est ce qui est important � savoir, et c�est en le remettant entre vos mains que je d�sire en avoir le fin mot. Voil�, je m�en tiendrai l� pour aujourd�hui.

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note: bien que relu, si vous d�couvrez des erreurs manifestes dans ce s�minaire, ou si vous souhaitez une pr�cision sur le texte, je vous remercie par avance de m'adresser un email
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