Text/Jacques Lacan/ODLP01121965-2.htm

From No Subject - Encyclopedia of Psychoanalysis
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J LACAN                                                                             gaogoa

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XIII- l'Objet de la psychanalyse      
     

version rue CB                                                                     [#note  note]

S�minaire du 1 D�cembre 1965                            

la science et la v�rit�                         
                                                                                                
http://www.ecole-lacanienne.net/seminaireXIII.php3   le s�minaire "en image" (parfois peu lisible)
                                                                                                 http://www.fortunecity.fr/bouillon/emploi/9/index.htm  Alain COCHET
                                                                                                 http://www.jp-petit.com/  Jean Pierre PETIT
                                                                                                 �crits J LACAN �ditions du Seuil, page 855....   La science et la v�rit�
                                                                                                 http://gaogoa.free.fr/oppositions.htm  des positions pol�miques
                                                                                                 http://www.apres-coup.org/archives/articles/vap_analyse_et_scie.pdf   
                                                                                                 Psychanalyse et Science de  J M Vappereau  et 
                                                                                                
http://www.apres-coup.org/archives/articles/vap_sokal.html

                                                                                                                   
texte de 23 pages                               
version rue CB

    
    (->p1) Mesdames et Messieurs, Monsieur le Directeur de l'�cole Normale Sup�rieure qui avez bien voulu, dans cette enceinte de l'�cole o� je ne suis qu'un h�te, me faire l'honneur de votre pr�sence aujourd'hui. 
    La structure du sujet dans la psychanalyse, dirons-nous que [http://gaogoa.free.fr/Seminaire.htm#12 l'ann�e derni�re] nous l'ayons fond�e, nous avons abouti � �tablir une structure qui rende compte de l'�tat de la refente, de Spaltung o� la psychanalyse le rep�re dans sa praxis.
    La psychanalyse rep�re cette refente de fa�on en quelque sorte quotidienne qui est admise � la base, puisque la seule reconnaissance de l'inconscient suffit � la motiver, et aussi bien qui le submerge, si je puis dire, de sa constante manifestation, mais pour savoir ce qu'il en est de sa praxis ou seulement pouvoir la diriger de fa�on conforme � ce qui lui est accessible, il ne suffit pas que cette division soit pour lui un fait empirique, ni m�me que le fait empirique ait pris forme de paradoxe, il faut une certaine r�duction, parfois longue � accomplir, mais toujours d�cisive � la naissance d'une science, r�duction qui constitue proprement son objet et o� l'�pist�mologie qui s'efforce � la d�finir en chaque cas, ou en tous, est loin d'avoir, � nos yeux au moins, rempli sa t�che ; car je ne sache pas qu'elle ait pleinement rendu compte, par ce moyen, de la d�finition de l'objet, de cette mutation d�cisive qui, par la voie de la physique, a fond� la Science, au sens moderne, d�s lors pris pour sens absolu : position que justifie un changement de style radical dans le temps de son progr�s, la forme galopante de son immixtion dans notre monde, les r�actions en cha�ne qui caract�risent ce qu'on peut appeler les expansions de son �nerg�tique.
    A tout cela, nous para�t �tre radicale une modification dans notre (->p2) position de sujet au double sens : qu'elle y est inaugurale et que la science la renforce toujours plus ; [http://gaogoa.free.fr/Les%20Textes.htm#K Koyr�] ici est notre guide et l'on sait qu'il est encore m�connu.
    Donc, je n'ai pas franchi � l'instant le pas concernant la cr�ation comme science de la psychanalyse, mais on a pu remarquer que j'ai pris pour fil conducteur, l'ann�e derni�re, un certain moment du sujet que je tiens pour �tre le corr�l�t essentiel  de la Science ; un moment historiquement d�fini dont peut-�tre nous avons � savoir qu'il est strictement r�p�table dans l'exp�rience, celui que Descartes inaugure et qui s'appelle le cogito.    
    Ce corr�lat qui, comme moment, est le d�fil� d'un rejet de tout savoir, pr�tend laisser au sujet un certain amarrage dans l'�tre, dont nous tenons qu'il constitue le sujet de la science dans sa d�finition, ce terme � prendre au sens de porte �troite. Ce fil ne nous a pas guid� en vain, puisqu'il nous a men�, � formuler en fin d'ann�e notre division exp�riment�e du sujet comme division entre le savoir et la v�rit�, l'accompagnant d'un mod�le topologique, la bande de Moebius, qui fait entendre que ce n'est pas d'une distinction d'origine que doit provenir la division ou ces deux termes viennent se conjoindre; qui relira, aux lumi�res que peut apporter la technique � la technique de la lecture, son enseignement sur Freud, ( cet article o� Freud nous l�gue le terme de Spaltung sur quoi la mort lui fait l�cher la plume), et remontera aux articles sur le f�tichisme de 1927 et sur la perte de la r�alit�  de 1924, celui-l� appr�ciera s'il n'appert pas que ce qui motive chez Freud un remaniement doctrinal qu'il accentue dans le sens d'une topique, c'est un souci d'�laborer une dimension que l'on peut dire proprement  structurale puisque c'est la relation entre ces termes  et sa reprise dialectique dans l'exp�rience qui seule donne appui � son progr�s.
    Loin de supposer aucune antification d'appareil, pour tout dire que l'Ich Spaltung, refente du moi, sur quoi s'abat sa main c'est bien le sujet qu'elle nous pointe comme terme � �laborer.
    Le principe de r�alit�, d�s lors, perd toute l'ambigu�t� dont il reste marqu� si l'ont y inclut la r�alit� psychique.  Ce principe n'a pas (->p3) d'autre fonction d�finissable que de conduire au sujet de la science et il suffit d'y penser pour qu'aussit�t prennent leur champ ces r�flexions qu'on s'interdit comme trop �videntes, par exemple qu'il est impensable que la psychanalyse comme pratique, que l'inconscient, celui de Freud, comme d�couverte, aient pris leur place avant la naissance du si�cle, qu'on a appel� le si�cle du g�nie, le 17 �me, de la science � prendre au sens absolu, au sens � l'instant indiqu�, sans qui n'efface pas sans doute ce qui s'est institu� sous ce m�me nom auparavant mais qui, plut�t qu'il n'y trouve son archa�sme, en tire le fil � lui d'une fa�on qui montre mieux sa diff�rence de tout autre.
    Une chose est autre, si le sujet est bien l� au niveau de cette diff�rence, toute r�f�rence humaniste y devient superflue, car c'est � elle qu'il coupe court.  Ne visons pas, ce disant, de la psychanalyse et la d�couverte de Freud, cet accident, que ce soit parce que ces patients sont venus � lui au nom de la science et du prestige qu'elle conf�re � la fin du 19 �me si�cle � ces sergantes, m�me de grade inf�rieur, que Freud a r�ussi � fonder la psychanalyse en d�couvrant l'inconscient, nous disons que contrairement  � ce qui se brode d'une pr�tendue rupture de Freud avec le scientisme de son temps que c'est ce scientisme m�me, si on veut bien le d�signer dans son all�geance aux id�aux d'un Breucher ? ([http://gaogoa.free.fr/Les%20Textes.htm#B Br�cke] dans Ecrits), eux-m�me transcris du pacte o� un Helmholtz et un Du Bois Raymond c'�tait vou� � faire rentrer la physiologie et les fonctions  de la pens�e consid�r�es comme y incluse dans les termes math�matiquement d�termin�s de la termo-dynamique parvenue � son presqu'ach�vement de leur temps, qui a conduit Freud, comme ses �crits nous le d�montrent, � ouvrir la voie qui porte � jamais son nom. Nous disons que cette voie ne s'est jamais d�tach�e  des id�aux de ce scientismes, puisqu'on l'appelle ainsi, et que la marque qu'elle porte n'est pas contingente mais lui reste essentielle, que c'est de cette marque qu'elle conserve son cr�dit, malgr� les d�viations auxquelles elle a pr�t�, et ceci en tant que Freud s'est oppos� � ces d�viations et toujours avec une s�ret� sans retard et une rigueur inflexible, t�moin sa rupture avec son adepte le plus prestigieux Jung nomm�ment d�s qu'il a gliss� dans quelque chose (->p4) dont la fonction ne peut �tre d�finie autrement que de tenter d'y restaurer un sujet dou� de profondeurs, ce dernier terme au pluriel, ce qui veut dire un sujet compos� d'un rapport au savoir, rapport dit arch�type qui ne f�t pas r�duit � celui  que lui permet la science moderne � l'exclusion de tout autre, lequel n'est rien que le rapport que nous avons d�fini l'ann�e derni�re comme ponctuel et �vanouissant, ce rapport au savoir qui de son moment historiquement inaugural garde le nom de cogito. C'est � cette origine indubitable, patente dans tout le travail freudien, � la le�on que Freud nous laisse comme chef d'�cole que l'on doit que le marxisme soit sans port�e, et je ne sache pas qu'aucun marxiste y ait montr� quelque insistance � mettre en cause sa pens�e, la pens�e de Freud, au nom d'appartenance historique de freud.
Nous voulons dire nomm�ment � la soci�t� de la double monarchie pour les bornes juda�sante o� Freud reste confin� dans ses aversions politiques, qui d'entre vous nous �crira un essai digne de Lamennais sur l'indiff�rence en mati�re de politique, j'ajouterai � l'�thique bourgeoise pour laquelle la dignit� de sa vie vient � nous inspirer un respect qui fait fonction d'inhibition � ce que son oeuvre ait, autrement que dans le malentendu et la confusion, r�alis� le point de concours des seuls hommes de la v�rit� qui nous restent, l'agitateur r�volutionnaire, l'�crivain qui de son style marque la langue, je sais � qui je pense, et cette pens�e r�novant l'�tre dont nous avons le pr�curseur.
    Ca sent ma h�te d'�merger de tant de pr�cautions prises � reporter les psychanalystes � leur certitudes  les moins discutables. Il me faut pourtant y repasser encore fut-ce au prix de quelques lourdeurs.
    Dire que le sujet sur quoi nous op�rons en psychanalyse ne peut �tre que le sujet de la science peut passer pour paradoxe, c'est pourtant l� que doit �tre prise une d�marcation faute de quoi tout se m�le et commence une malhonn�tet� qu'on appelle     ailleurs pour objective, mais c'est manque d'audace et manque d'avoir rep�r� l'objet qui foire, de notre position de sujet nous sommes toujours responsables qu'on appelle cela o� l'on veut du terrorisme ; j'ai le droit de sourire car ce n'est pas dans un milieu o� la doctrine est ouvertement mati�re � tractations que je  (->p5) craindrais d'offusquer personne en formulant ce que je pense que l'erreur de bonne foi est de toute la plus impardonnable. La position du psychanalyste ne laisse pas d'�chappatoire puisqu'elle exclue la tendresse de la belle �me, c'est encore un paradoxe que de le dire, c'est peut-�tre aussi bien le m�me, quoiqu'il en soit je pose que toute tentative, voir tentation o� la th�orie courante ne cesse d'�tre relaxe d'incarner plus avant le sujet est d'errance toujours plus f�conde en erreurs et comme telle fautive, ainsi de l'incarner dans l'homme lequel y revient � l'enfant, sur cet homme y sera le primitif, ce qui faussera tout du processus primaire, de m�me que l'enfant y jouera le sous-d�velopp� ce qui masquera la v�rit� de ce qui se passe lors de l'enfance d'originel, bref ce que [http://gaogoa.free.fr/Les%20Textes.htm#L Claude L�vi-Strauss] a d�nonc� comme l'illusion archa�que est in�vitable dans la psychanalyse si on n'y tient pas ferme en th�orie sur le principe que nous avons � l'instant �nonc� qu'un seul sujet y est re�u comme tel, celui qui peut la faire scientifique. C'est dire assez que nous tenons que la psychanalyse ne d�montre ici nul privil�ge, il n'y a pas de science de l'homme, ce qu'il faut entendre du m�me  qu'il n'y a pas de petites �conomies. Il n'y a pas de science de l'homme parce que l'homme de science n'existe pas, mais seulement son sujet. On sait ma r�pugnance de toujours pour l'appellation  de sciences humaines qui me semble �tre l'appelle m�me de la servitude, c'est aussi bien  que le terme est faux, la psychologie mise � part qui a d�couvert les moyens de se survivre dans les offices qu'elle offre � la technocratie, voire comme conclut d'un humour vraiment swiftien un article  sensationnel  de Monsieur le Professeur Canguilhem, dont je ne sais pas s'il est ici, voir dans une glissade de toboggan du panth�on � la pr�fecture de police, aussi bien est-ce au niveau  de la s�lection du cr�ateur de la science, de la recherche et de son entretien que la psychologie rencontrera l'�cueil de son emploi, pour toute les sciences de cette classe on verra facilement qu'elles ne font pas une anthropologie, qu'on examine [http://gaogoa.free.fr/Les%20Textes.htm#L L�vy-Bruhl] ou Piaget, leurs concepts, mentalit� dite pr�logique, pens�e ou discours pr�tendument �gocentrique n'ont de r�f�rences qu'� la mentalit� suppos�e, � la pens�e pr�sum�e, au discours effectif du sujet de la science, nous ne disons pas de l'homme de la science, de sorte que trop peuvent s'apercevoir que les (->p6) bornes mentales, certainement la faiblesse de pens�e pr�sumable, le discours effectif un peu coton de l'homme de science, ce qui n'est pas du tout la m�me chose, viennent � lester leurs constructions non d�pourvues  sans doute d'objectivit� mais qui n'int�ressent la science que pour autant qu'elle n'apporte rien sur le magicien, par exemple, et peu sur la magie, si quelque chose sur leurs traces, encore ces traces sont-elles de l'un ou  de l'autre puisque ce n'est pas L�vy-Bruhl qui les a trac�es, alors que le bilan dans l'autre cas est plus s�v�re, il ne nous apporte rien sur l'enfant, peu sur son d�veloppement, puisqu'il lui manque l'essentiel et de la logique qu'il d�montre, j'entends l'enfant de Piaget, dans sa r�ponse � des �nonc�s dont la s�rie constitue l'�preuve, rien d'autre que celle qui a pr�sid� � leur �nonciation au fin d'�preuve, c'est-�-dire, celle de l'homme de science ou le logicien, je ne le nie pas garde son prix.
    Dans les sciences autrement valables, m�me si leurs titres est � revoir nous constatons que de s'interdire l'illusion archa�que, que nous pouvons g�n�raliser dans la terme de psychologisation du sujet, n'en entrave nullement  la f�condit�. [http://chronomath.irem.univ-mrs.fr/chronomath/Neumann.html La th�orie des jeux], mieux dite strat�gie, en est l'exemple o� l'on profite du caract�re enti�rement calculable d'un sujet strictement r�duit � la formule d'une matrice de combinaison signifiantes. Le cas de la linguistique est plus subtile, puisqu'elle doit int�grer la diff�rence de l'�nonc� � l'�nonciation, ce qui est  bien l'�vidence cette fois du sujet qui parle en tant que tel et non pas du sujet de la science, c'est pourquoi elle va se centrer sur autre chose, � savoir la batterie du signifiant dont il s'agit d'assurer la pr�valence sur ses effets de signification, c'est bien aussi de ce c�t� qu'apparaissent les antinomies, � doser selon l'extr�misme de la position adopt�e dans la constitution de cet objet; ce qu'on peut dire c'est qu'on va tr�s loin dans l'�laboration des effets de langages puisqu'on peut  y construire une po�tique  qui ne doit rien � la r�f�rence, � l'esprit du po�te, non plus qu'� son incarnation. C'est du c�t� de la logique qu'apparaissent les indices de  r�fraction  divers de la th�orie linguistique par rapport au sujet de la science, ils sont diff�rents pour le lexique, (->p7) pour le morph�me syntaxique et pour la syntaxe de la phrase ; d'o� les diff�rences th�oriques entre un Jakobson , ; .... .... ., Chomsky. C'est la logique qui fait ici office d'ombilic du sujet, et la logique en tant qu'elle n'est nullement logique li�e au contingence d'une grammaire, il faut litt�ralement que la formalisation de la grammaire contourne cette logique pour s'�tablir avec succ�s ; mais le mouvement  de ce contour est inscrit dans cet �tablissement ; nous indiquerons plus tard comment se situe la logique moderne. Troisi�me exemple, elle est incontestablement la cons�quence strictement d�termin�e d'une tentative, comme on l'a vu l'ann�e derni�re, de suturer le sujet de la science et le dernier [http://gaogoa.free.fr/Les%20Textes.htm#T th�or�me de G�del] montre qu'elle y �choue ; ce qui veut dire que le sujet au quotidien reste le corr�lat de la science ;  mais un corr�lat antinomique puisque la science s'av�re d�finie par la non-issue de l'effort pour le suturer. Qu'on saisisse l� la marque  � ne pas manquer du structuralisme. Il introduit dans "toute science humaine" qu'il conquiert, un mode tr�s sp�cial du sujet, celui pour lequel nous ne trouvons pas d'indices autre que topologiques, mettons le signe g�n�rateur de la bande de Moebius que nous appelons le 8 int�rieur. Le sujet est, si'l'on peut dire, en exclusion interne � son objet. L'all�geance que l'oeuvre de [http://gaogoa.free.fr/Les%20Textes.htm#L Claude L�vi-Strauss] manifeste � un tel structuralisme ne sera ici port� au compte de notre th�se  qu'� nous contenter pour l'instant de la p�riph�rie ; n�anmoins il est clair que l'auteur met d'autant mieux en valeur la port�e de la classification naturelle que le sauvage introduit dans le monde, sp�cialement pour une connaissance de la faune et de la flore dont il souligne qu'elle nous d�passe, qu'il peut arguer, Claude L�vi-Strauss  l'auteur, d'une certaine r�cup�ration qui s'annonce dans la chimie d'une physique des qualit�s sapides et odorantes, autrement dit, d'une corr�lation des valeurs perceptives � une architecture de mol�cule � laquelle nous sommes parvenus par l'analyse combinatoire, autrement dit par la math�matique  du signifiant, comme en toute science jusqu'ici.
    Le savoir et donc bien, ici, s�par� du sujet selon la ligne correcte qui ne fait nul hypoth�se sur l'insuffisance de son d�veloppement, laquelle au reste serait bien en peine de d�montrer. Il y a plus , Claude (->p8) L�vi-Strauss, quand apr�s avoir extrait la combinatoire latente dans les structures  �l�mentaires de la parent�, il nous t�moigne que tel informateur, pour emprunter les termes des ethnologues, ce terme des ethnologues est tout �  fait capable d'en tracer lui-m�me le graphe levistraussien ; que nous dit-il sinon qu'il extrait l� aussi, aussi bien le sujet de la combinatoire en question celui qui sur son graphe n'a pas d'autre existence que la d�notation �go, � d�montrer la puissance de l'appareil qui constitue le myth�me pour analyser les transformations mythog�nes qui � cette �tape paraissent s'instituer dans une synchronie qui se simplifie de leurs r�versibilit�s, Claude L�vi-Strauss ne pr�tend pas nous livrer la nature du mythant ; il sait seulement ici que son informateur, s'il est capable d'�crire le cru et le cuit, au g�nie pr�s, qui y met sa marque, ne peut aussi le faire sans laisser au vestiaire, c'est-�-dire au [http://www.mnhn.fr/mnhn/mdh/ Mus�e de l'Homme], � la fois un certain nombre d'instruments op�ratoires, autrement dit rituels, qui assurerons  son existence de sujet en tant que mythant et qu'avec ce d�p�t soit rejet� hors du champ de la structure ce que dans une autre grammaire on appellerait non assentiment - la grammaire de l'assentiment du Cardinal Herman ? (- Newman -dans �crits) - �a n'est pas sans force cet �crit, quoique forg� � d'ex�crables fins et j'aurai peut-�tre � en faire � nouveau mention. L'objet de la mythog�nie n'est donc pas li� � nul d�veloppement non plus qu'arr�t du sujet responsable. Ce n'est pas � ce sujet l� qu'il se relate mais au sujet de la science et le relev� s'en fera d'autant plus correctement que l'informateur lui-m�me sera plus proche d'y r�duire sa pr�sence � celle du sujet de la science. Je crois seulement que Claude L�vi-Strauss fera des r�serves sur l'introduction dans le recueil des documents d'un questionnement inspir� de la psychanalyse, d'une collecte suivie des r�ves par exemple avec tout ce qu'elle va entretenir de relations transf�rentielles. Pourquoi, si je lui affirme que notre praxis, loin d'alt�rer le sujet de la science, duquel seulement il peut et veut conna�tre, n'apporte en droit nulle intervention qui ne tende � ce que le sujet se r�alise de fa�on satisfaisante et pr�cis�ment dans le champ qui l'int�resse. Est-ce donc � dire (->p9) qu'un sujet non satur�, mais calculable, ferait l'objet subsumant , selon les formes de l'�pist�mologie classique, le corps des sciences qu'on appellerait conjoncturales ; ce que moi-m�me j'ai oppos� au terme de science humaine ? Je le crois d'autant moins indiqu� que ce sujet fait partie de conjoncture qui fait  la science dans son ensemble. L'opposition des sciences exactes aux sciences conjecturales ne peut plus se soutenir � partir  du moment o� la conjecture est susceptible d'un calcul exact, probabilit� par exemple, et o� l'exactitude ne ce fonde que dans un formalisme  s�parant axiome et loi de groupement de symboles. Nous ne saurions pourtant  nous contenter de constater qu'un formalisme r�ussit plus o� moins quand il s'agit au dernier terme d'en motiver  l'apr�s qui n'a pas surgit par miracle et qui se renouvelle suivant des crimes si efficaces depuis qu'un certain droit fil  me semble y avoir �t� pris. R�p�tons qu'il y a quelque chose dans le statut de l'objet de la science qui ne nous para�t pas �lucid� depuis que la science est n�e et rappelons que si certes, poser maintenant la question de l'objet de la psychanalyse s'est reprendre la question que nous avons introduite � partir de notre venue � cette tribune de la position de la psychanalyse  dans ce hors de la science, nous avons indiqu� aussi que cette  question ne saurait �tre r�solue sans que sans doute s'y modifie la question de l'objet dans la science comme telle ; l'objet de la psychanalyse , j'annonce la couleur et vous le voyez voyez venir avec lui puisqu'il n'est autre que ce que j'ai d�j� avanc� de la fonction qui joue l'objet "a". Le savoir sur l'objet "a" serait-il alors la science de la psychanalyse ? C'est tr�s pr�cis�ment la formule qu'il s'agit d'�viter, puisque cet objet "a" est � ins�rer, nous le savons d�j�, dans la division du sujet par o� se structure tr�s sp�cialement, c'est de l� qu'aujourd'hui nous sommes repartis, le champ psychanalytique, et c'est pourquoi il �tait important  de promouvoir d'abord, et comme un fait � distinguer de la question de  savoir si la psychanalyse est une science, si son champ est scientifique, ce fait pr�cis�ment que sa praxis n'implique d'autre sujet que celui de la science, il faut  r�duire � ce degr�, ce que (->p10) vous me permettrez d'induire par une image comme l'ouverture du sujet dans la psychanalyse, pour saisir ce qu'il y re�oit de la v�rit�.
    Cette d�marche, on le sent, comporte cette sinuosit� que vous me voyez devoir suivre, et qui tient � l'apprivoisement. Cet objet "a" n'est pas tranquille, ou plut�t, faut-il dire, se pourrait-il qu'il ne nous laisse pas tranquille et le moins, ceux qui avec lui  ont le plus � faire, les psychanalystes qui seraient alors ceux que d'une fa�on �lective j'essaierai de fixer par mon discours.
    C'est vrai, le point o� je vous ai donn� aujourd'hui rendez-vous  pour �tre celui o� je vous ai laiss�s  l'an pass�, celui de la division du sujet entre v�rit� et savoir est pour eux un point familier, c'est celui o� Freud les convie sous l'appel : "wo es war soll Ich werden" que je retraduis une fois de plus � l'accentuer encore ici "l� o� c'�tait, l� comme sujet dois-je advenir".  Hors  ce point, je leur en montre l'�tranget� � le prendre � revers, ce qui consiste ici plut�t � les ramener � son front  . Comment ce qui �tait � m'attendre depuis toujours d'un �tre obscur viendrait-il � se totaliser d'un trait qui ne se tire qu'� le diviser plus nettement de ce que j'en peux savoir, ce n'est pas seulement dans la th�orie que se pose la question de la double inscription pour avoir provoqu�  la perplexit� o� mes �l�ves Laplanche et Leclerc, auraient pu lire dans leur propre scission donc l'abord du probl�me sa solution, elle n'est pas en tout cas du type gestaltiste ni � chercher dans l'assiette o� la t�te de Napol�on s'inscrit dans l'arbre, elle est tout simplement dans le fait que l'inscription ne sert pas de m�me c�t� du parchemin venant de la planche � imprimer de la v�rit� ou du savoir. Que ces inscriptions se m�lent  �tait simplement � r�soudre dans la topologie, une surface o� l'endroit et l'envers sont en �tat de se rejoindre partout �tait � port� de main, c'est bien plus loin pourtant, qu'en un sch�me intuitif, c'est si je puis dire, d'enserrer l'analyse dans son �tre, que cette topologie peut le saisir ; c'est pourquoi s'il la d�place ailleurs ce qui ne peut �tre qu'en un morcellement de puzzle qui n�cessite en tout cas d'�tre ramen� � cette passe ; pourquoi il n'est pas vain de redire qu'� (->p11) qu'� l'�preuve  d'�crire "je pense donc je suis" cela se lit que la pens�e ne fonde l'�tre qu'� se nouer dans la parole o� toute op�ration touche  � l'essence du langage. Si "cogito sum" nous est quelque part par Heidegger fournit � ces fins, il faut en remarquer qu'il alg�brise la phrase et nous sommes en droit d'en faire relief � son reste : "cogito ergo", o� appara�t que rien ne se parle qu'� s'appuyer sur la cause. Hors cette cause c'est ce que recouvre le "Soll Ich, le dois-je de la formule freudienne qui d'en renverser le sens fait jaillir le paradoxe d'un imp�ratif qui me presse d'assumer ma propre causalit�.
    Je ne suis pourtant cause de moi et ce non pas d'�tre la cr�ature du Cr�ateur, il en est tout autant, je vous renvoie l�-dessus � Augustin et � son "De Trinite" en prologue. La cause de soi spinozienne peut emprunter le nom de Dieu, elle autre chose et laissera cela � ces deux mots ; nous ne ferons jouer qu'� �pingler qu'elle est aussi chose autre que le tout et que ce Dieu d'�tre autre ainsi, n'est pas pour autant le Dieu du panth�isme.
    Il faut saisir dans cet ego que Descartes accentue de la superfluit� de sa fonction dans certains de ses textes latins (sujet d'ex�g�se que je laisse � ceux qui ici peuvent s'y consacrer en sp�cialistes). Le point dans cet ego est � trouver o� il reste �tre ce qu'il se donne pour �tre, d�pendant du Dieu de la religion. Curieuse chute de l'ergo, l'�go est solidaire de ce Dieu, singuli�rement Descartes suit la d�marche de le pr�server du Dieu trompeur, en quoi c'est son partenaire qui gagne puisqu'il le pr�serve au point de la pousser au privil�ge exorbitant de ne garantir les v�rit�s �ternelles qu'� en �tre le cr�ateur. Cette communaut� de sort entre l'ego et Dieu, ici masqu�e, est la m�me que d�voile de fa�on d�chirante le contemporain de Descartes, Angelus Silesius en ses adjurations mystiques et qui leur impose � ces adjurations la forme ??stique ("du distique" dans �crits). On se souviendrait avec avantage parmi ceux qui me suivent de l'appui que j'ai pris sur ces jaculations, celle du [http://gaogoa.free.fr/Les%20Textes.htm#S p�lerin ch�rubinique], � les rependre dans la trace m�me de l'introduction au narcissisme que je poursuivais alors selon son mode, l'ann�e de mon commentaire sur le  (->p12) Pr�sident Schreber.
    Ce qu'on peut bo�ter en ce point, c'est le pas de la beaut�, mais  il faut y boiter juste, et d'abord de dire que les deux c�t�s ne s'y embo�tent pas, c'est pourquoi je me permettrai de d�laisser un moment ce point, pour repartir d'une audace qui fut la mienne et que je ne r�p�terai qu'� la rappeler, car ce serait la r�p�ter deux fois, bis repetita, pourrait-elle �tre dite au sens juste ou ce terme ne veut pas dire la simple r�p�tition, il s'agit de la chose freudienne, discours dont le texte est celui d'un discours second , d'�tre de la fois o� je l'avais r�p�t�, prononc� pour la premi�re fois (puisse cette insistance vous faire sentir en sa trivialit� le contre-pied temporel qu'engendre la r�p�tition), prononc� la premi�re fois, il le f�t pour une Vienne o� mon biographe rep�rera sa premi�re rencontre avec ce qu'il faut bien appeler le fond le plus bas du monde psychanalytique, sp�cialement avec un personnage dont le niveau de culture et de responsabilit� r�pondait � celui qu'on exige d'un garde du corps, mais peu m'importait, je parlais dans l'air ; ayant voulu que ce f�t pour le centenaire de la naissance de Freud que ma voix se f�t entendre en hommage, ceci non pour en marquer la place d'un lieu d�sert� ; mais cet autre que cerne maintenant mon discours que la voie ouverte par Freud n'ait pas d'autre sens que celui que je reprends, l'inconscient est langage ce qui en est maintenant acquis l'�tait d�j� pour moi ont le sait ; ainsi dans un mouvement peut-�tre joueur � se faire �cho du d�fi de Saint Just haussant au ciel de l'en chasser d'un public d'assembl�e l'aveu de n'�tre rien de plus que ce qui va � la poussi�re, dit-il et qui vous parle, ne vint-il d'inspiration qu'� voir dans la voix de Freud s'animer �trangement une figure all�gorique et frissonner d'une peau neuve la nudit� dont s'habille celle qui sort du puit, j'allais lui pr�ter voix, c'est une prosopop�e, je vous l'�pargne, elle culmine dans ces mots : " Moi, le V�rit�, je parle " et la prosopop�e reprend "Penses  � la chose innommable qui de pouvoir prononcer ces mots dirait � l'�tre du langage, pour les entendre comme ils doivent �tre prononc� dans l'horreur", mais ce d�voilement chacun y met (->p13) ce qu'il y peut mettre mettant � son cr�dit le dramatique secourdi ? raccourci ? (- assourdi - dans �crits) quoique pas moins d�risoire pour autant du temps sur quoi se termine ce texte que vous trouverez dans le num�ro ad hoc, premier de l'ann�e 1956 de l'�volution Psychiatrique, sous le titre " La chose freudienne".
    Je ne crois pas que ce soit � cette horreur �prouv�e que j'ai d� l'accueil plut�t frais que fit mon auditoire � l'�mission r�p�t�e de ce discours, laquelle ce texte reproduit.
    S'il veulent bien en r�aliser la valeur � son gr� oblative sa surdit� s'y av�ra particuli�re. Ce n'est pas que la chose, la chose qui est dans le titre l'ai choqu� cet auditoire, pas autant que tels de nos compagnons de barre � l'�poque, j'entends de barre sur un radeau, o� par leur truchement j'ai patiemment concubiner 10 ans durant pour la pitance narcissique de mes compagnons de naufrage avec la compr�hension [http://gaogoa.free.fr/Les%20Textes.htm#J jasp�rienne] et le personnalisme � la manque, avec toute les peines du monde � nous �pargner � tous d'�tre point� au couleur ? (- coaltar- dans �crits) de l'�me � �me lib�rale.
    La chose, ce mot n'est pas joli, m'a-t-on dit textuellement ! Est-ce qu'il ne nous la g�che pas tout simplement cette aventure des fins du fin de l'unit� de la psychologie o� bien entendu on ne songe pas  � chosifier, fi, � qui se fier, nous vous croyons � l'avant garde du progr�s, camarade ? Ca ne se voit pas comme on est , et encore moins � s'aborder  sous les masques philosophiques, mais laissons, pour mesurer le malentendu l� ou il importe, au niveau de son auditoire d'alors je prendrai un propos qui s'y fit jour � peu pr�s  � ce moment o� qu'on pourrait trouver touchant � l'enthousiasme qu'il suppose : Pourquoi colporta quelqu'un, et ce terme court encore, pourquoi ne dit-il pas le vrai sur le vrai ? Cela prouve combien vains �taient tout ensemble mon apologue et sa prosopop�e. Pr�ter sa voix � supporter des mots intol�rables, moi la v�rit� je parle passe l'all�gorie. Cela veut dire tout simplement, tout ce qu'il y a � dire de la v�rit�, de la seule, � savoir, ce que je r�p�te pourtant depuis longtemps, qu'il n'y a pas de m�ta-langage, affirmation faite pour situer tout le logico-positivisme, que nul langage ne saurait dire le vrai sur le vrai puisque la v�rit� se fonde de ce qu'elle parle et qu'elle n'a pas d'autre moyen pour ce faire ; c'est m�me pourquoi, (->p14) l'inconscient qui le dit, le vrai sur le vrai, est structur� comme un langage ; c'est pourquoi moi, qu'en j'enseigne cela, je dis le vrai sur Freud qui a su laisser sous le nom d'inconscient la v�rit� parler.
    Ce manque du vrai sur le vrai qui n�cessite toutes les chutes que constitue le m�ta-langage dans ce qu'il a de faux semblant et de logique, c'est la proprement la place de l'Urverdr�ngung ([../../HTML/Lacan/vocabulaire.htm#U v]), du refoulement originaire attirant � lui tous les autres, sans compter d'autres effets de rh�torique pour lesquels, pour lesquels reconna�tre nous ne disposons que du sujet de la science, c'est bien pour �a que pour en venir � bout nous employons d'autres moyens, mais il y est crucial que ces moyens ne sachant pas �largir ce sujet, leurs b�n�fices touchent sans doute � ce qu'il est cach�, mais il  n'y a pas d'autre vrai sur le vrai � couvrir ce point vif que des noms propres, celui de Freud ou bien le mien, ou alors ces berquinades de nourrice dont on ravale un t�moignage d�sormais ineffa�able, si pas plut�t de l'exercer quand il est irr�futable, c'est-�-dire quand on est psychanalyste, sous cette meule de moulin dont j'ai pris � l'occasion la m�taphore pour rappeler d'une autre bouche que les pierres quand il faut savent crier aussi : peut-�tre m'y verrait-on justifier de n'avoir pas trouver touchante la question me concernant : "Pourquoi ne r�ussit-il pas.." venant de quelqu'un dont son emploi � faire les bureaux d'une agence de v�rit�, rendait la na�vet� douteuse et d�s lors d'avoir renonc� aux offices qu'il remplissait dans la mienne d'agence laquelle n'a pas besoin de chantres � y r�ver de sacristie, faut-il dire que nous avons � conna�tre d'autres savoir que celui de la science ? que nous avons � traiter de la pulsion �pist�mologique ou revenir encore sur ce dont il s'agit ; c'est d'admettre qu'il nous faille renoncer dans la psychanalyse � ce qu'� chaque v�rit� r�ponde son savoir . Cela est le point de rupture par o� nous d�pendons de l'av�nement de la science. Nous n'avons plus pour les conjoindre que ce sujet de la science.
    Encore nous permet-il, et j'entre plus avant dans son comment, laissant ma chose s'expliquer toute seule avec le noumen, ce qui me semble �tre bient�t fait, puisqu'une v�rit� qui parle a peu de chose en commun (->p15) avec un  noumen qui, de m�moire, de raison pure, la forme.
    Ce rappel n'est pas sans pertinence puisque le m�dium qui va nous servir sur ce point, vous m'avez vu l'amener tout � l'heure, c'est la cause ; la cause non  pas cat�gorique de la logique, mais en causant tout l'effet. La v�rit� comme cause, allez-vous psychanalystes refuser d'en assumer la question, quand c'est de l� que s'est lev�e votre carri�re. S'il est des praticiens pour qui la v�rit� comme telle est suppos�e agir, n'est-ce pas vous ? N'en doutez pas en tout cas, c'est parce que ce point s'est voil� dans la science, que vous gardez cette place �tonnement pr�serv�e dans ce qui fait office d'espoir en cette conscience vagabonde accompagn�e en collectif des r�volutions de la pens�e. Que [http://gaogoa.free.fr/Les%20Textes.htm#L L�nine] ait �crit : "La th�orie de Marx est toute puissante parce qu'elle est vraie" y laisse vide l'�normit� de la question qu'ouvre sa parole. Pourquoi a supposer muette la v�rit� du mat�rialisme sous ses deux faces qui n'en sont qu'une - dialectique et histoire - pourquoi d'en faire la th�orie accro�trait-il sa puissance ? R�pondre par la conscience prol�tarienne et par l'action politique marxiste ne nous para�t pas suffisant. Du moins la s�paration de pouvoir s'y annonce-t-elle de la v�rit� comme cause au savoir pris en exercice. Une science �conomique inspir�e du "Capital" ne conduit pas n�cessairement � en user comme pouvoir de r�volution. Et l'histoire semble exiger d'autre recours encore qu'une dialectique pr�dicative. Outre ce point singulier que je ne d�velopperai pas aujourd'hui c'est que la science s'y l'on y regarde de pr�s, n'a pas de m�moire. Elle oublie les p�rip�ties dont elle est n�e quand elle est constitu�e ; autrement dit une dimension de la v�rit� que la psychanalyse met l� hautement en exercice.  Il me faut pr�ciser : on sait que la th�orie physique ou math�matique apr�s chaque crise qui se r�sout dans la forme ou le terme employ� de th�orie g�n�ralis�e ne saurait nullement �tre pris pour vouloir dire simplement un passage au g�n�ral ; on sait qu'elle conserve souvent � son rang ce qu'elle g�n�ralise de sa structure pr�c�dente. Ce n'est donc pas cela que nous disons, ni visons, c'est le drame, le drame subjectif que co�te chacune de ses crises. Ce drame  est le drame du savant , il a ses victimes dont rien ne dit que  leur destin s'inscrit dans le mythe de (->p16) de l'Oedipe. En tout cas c'est une question pas tr�s �tudi�e . Karl Julius Mayer Canter, je ne vais pas dresser un palmar�s de ces drames allant parfois � la folie, o� des noms de vivants  viendraient bient�t s'y inscrire ; o� je consid�re que le drame de ce qui se passe dans la psychanalyse est exemplaire, je pense qu'il ne saurait ici s'inclure lui-m�me, ce drame, dans l'Oedipe sauf � le mettre en cause. Vous voyez le programme qui, ici, se dessine, il n'est pas pr�t d'�tre couvert ; je le vois m�me plut�t bloqu�, je m'y engage avec prudence ; et, pour aujourd'hui, vous prie de vous reconna�tre dans les lumi�res r�fl�chies d'un tel abord. C'est-�-dire que nous allons les porter sur d'autres champ que le psychanalytique � se r�clamer de la v�rit�. Magie et religion les deux positions de cet ordre qui se distinguent de la science au point qu'on a pu les situer par rapport � la science comme fausse ou moindre science pour la magie, comme outre-passant ses limites, voire en conflit de v�rit� avec la science pour la seconde. Il faut le dire pour le sujet de la Science l'une et l'autre ne sont qu'ombres, mais non pour le sujet souffrant auquel nous avons � faire. Ah, va-t-on dire ici, il y vient, qu'est-ce ce que c'est ce sujet souffrant sinon celui dont nous tirons nos privil�ges et quels droits vous donnent ici vos intellectualisations ? Je partirai pour r�pondre de ce que je rencontre d'un philosophe, couronn� r�cemment de tous les honneurs facultaires, il �crit : "La  v�rit� de la douleur est la douleur elle-m�me".  Ce propos que je laisse aujourd'hui au domaine qu'il explore, j'y reviendrai pour dire comment la [http://gaogoa.free.fr/Les%20Textes.htm#P ph�nom�nologie] est pr�texte � la contre-v�rit�. Et le statut de celle-ci je ne m'en empare que pour vous poser la question  � vous, analystes, oui ou non, ce que vous faites a-t-il le sens d'affirmer que la v�rit� de la souffrance n�vrotique c'est d'avoir la v�rit� comme cause.
    Je propose maintenant sur la magie je pars de cette vue qui ne laisse pas de flous sur mon ob�dience scientifique mais qui s'y contente d'une orientation structuraliste. Elle suppose le signifiant r�pondant comme tel au signifiant ; le signifiant dans la nature est appel� par le signifiant de l'incantation, il est mobilis� m�taphoriquement ; la chose en tant qu'elle parle r�pond � mes objurgations ; c'est pourquoi (->p17) cet ordre de classification naturelle que j'ai invoqu� des �tudes de [http://gaogoa.free.fr/Les%20Textes.htm#C Claude L�vi-Strauss] laisse dans sa d�finition structurale entrevoir le pont de correspondance par lequel l'op�ration efficace est concevable sous le m�me mode o� elle a �t� con�ue. C'est pourtant l� une r�duction qui y n�glige le sujet ; chacun sait que la mise en �tat du sujet, du sujet chamanicant, y est essentielle. Observons que le chaman disons en chair ou en os, fait partie de la nature et que le sujet corr�latif de l'op�ration a � se recouper dans ce rapport corporel. C'est ce mode de recoupement qui est exclu du sujet de la science, seuls ses corr�latifs structuraux dans l'op�ration lui sont rep�rables mais exactement . C'est bien sous le mode de signifiant qu'appara�t ce qui est � mobiliser dans la nature : tonnerre et pluie, m�t�ores et spirales, tout est ici � ordonner selon les relations antinomique o� se structure le langage . L'effort de la demande, d�s lors, y est � interroger par nous, dans l'id�e d'�prouver si l'on y retrouve la relation d�finit par notre propre graphe avec le d�sir. Par cette voie seulement � plus loin d�crire d'un abord qui ne soit pas d'un recours grossier � l'analogie le psychanalyste peut se qualifier d'une comp�tence � dire son mot sur la magie. La remarque qu'elle soit toujours magie sexuelle a, ici, son prix, mais ne suffit pas � l'y autoriser. Je conclus sur deux points � retenir dans votre �coute : La magie c'est la v�rit� comme cause sous son aspect de cause efficiente. Le savoir s'y caract�rise non pas seulement de rester voil� pour le sujet de la science mais de se dissimuler comme tel tant dans la tradition op�ratoire que dans son acte. C'est une condition de la magie. 
    Il ne s'agit sur ce que je vais dire maintenant de la religion que d'indiquer le m�me abord structural ; et aussi sommairement c'est dans l'opposition de traits de structure que cette esquisse prendra fondement. Peut-on esp�rer que la religion prenne dans la science un statut un peu plus franc ? Car depuis quelque temps, il est d'�trange philosophes de la science � y donner de leur rapport la d�finition, la plus molle fonci�rement � les tenir pour se d�ployant dans le m�me monde o� la religion, d�s lors, a la position enveloppante. Pour nous sur ce point d�licat o� certains entendraient nous pr�munir de la neutralit� analytique (->p18) nous faisons pr�valoir ce principe : que d'�tre ami de tout le monde ne suffit pas � pr�server la place d'o� l'on a � op�rer. Dans la religion la mise en jeu pr�c�dente celle de la v�rit� comme cause par le sujet, le sujet religieux s'entend, est prise dans une op�ration compl�tement diff�rente. L'analyse � partir du sujet de la science conduit n�cessairement � y faire appara�tre les m�canismes que nous connaissons de la n�vrose obsessionnelle, Freud les a aper�us dans une fulgurance qui leur donne une port�e d�passant toute critique traditionnelle. Pr�tendre y calibrer la religion ne serait �tre inad�quat, si l'on ne peut partir de remarque comme celle-ci : la fonction que joue la r�v�lation se traduit comme une d�n�gation de la v�rit� comme cause : � savoir qu'elle d�nie ce qui fonde le sujet � s'y tenir pour partie prenante, alors il y a peu de chance � donner � ce qu'on appelle l'histoire des religions des limites quelconques : c'est-�-dire quelque rigueur. Disons que le religieux laisse � Dieu la charge de la cause mais qu'il coupe l� son propre acc�s � la v�rit� ; aussi est-il amen� � remettre � Dieu la cause de son d�sir ce qui est proprement l'objet du sacrifice ; sa demande est soumise au d�sir suppos� d'un Dieu qu'il faut d�s lors s�duire ; le jeu de l'amour entre par l�. Le religieux installe ainsi la v�rit� en un statut de culpabilit� ; il en r�sulte une m�fiance � l'endroit du savoir d'autant plus sensible chez les p�res de l'�glise  d�s qu'ils se d�montrent plus dominants en mati�re de raison. La v�rit� y est renvoy�e � des fins qu'on appelle eschatologiques, c'est-�-dire qu'elle n'appara�t que comme cause finale, au sens o� elle est rapport�e � un jugement de fin du monde ; d'o� le relent obscurantiste qui s'en reporte sur tout usage scientifique de la finalit�. 
    J'ai marqu� au passage combien nous avons � apprendre sur la structure de la relation du sujet � la v�rit� comme cause dans la litt�rature des P�res, voir dans les premi�res d�cisions concilaires le rationalisme qui organise l� pens�e th�ologique n'est nullement comme la platitude se l'imagine affaire de fantaisie. S'il y a phantasme c'est au sens le plus rigoureux d'institution d'un r�el qui couvre la v�rit�. Il ne nous semble pas du tout inaccessible � un traitement scientifique que le v�rit� (->p19) chr�tienne ait d� en passer, ait d� en passer, par l'intenable de la formulation d'un Dieu : trois en un. La puissance eccl�siale s'accommode ici fort bien d'un certain d�couragement de la pens�e. Avant d'accentuer les impasses d'un tel myst�re, c'est la n�cessit� de ces articulations qui pour la pens�e est salubre et � laquelle elle doit se mesurer. Les questions doivent �tre prises au niveau o� le dogme �chappe en h�r�sie : et la question du " Filioque " ne peut me para�tre du tout �trang�re pour pouvoir �tre trait�e en termes topologiques. L'appr�hension structurale doit y �tre premi�re et permet seule une appr�ciation exacte de la fonction des images.  Le " De Trinitate " ici, a tous les caract�res d'un ouvrage de th�orie o� il peut �tre pris par nous comme un mod�le. S'il en �tait pas ainsi je conseillerais � mes �l�ves d'aller s'exposer - distrayons-nous -� la rencontre d'une tapisserie du XVI �me si�cle qu'ils verront s'imposer � leur regard d�s leur entr�e au Mobilier National  o� elle les attend d�ploy�e pour encore un mois o� deux. Les trois personnes repr�sent�es dans une identit� de forme absolue � s'entretenir entre elles avec une aisance parfaite au rire frais de la Cr�ation sont tout simplement angoissantes. Et ce que rec�le une machine aussi bien faite quand elle se trouve affront�e le couple d'Adam et d'�ve en la fleur de son p�ch�  est bien de nature � �tre propos�e en exercice � une imagination de la relation humaine qui ne d�passe pas en pratique la dualit�. Mais que mes auditeurs s'arment d'abord d'Augustin. Ainsi semblai-je n'avoir d�fini que les caract�ristiques des religions de la tradition juive. Sans doute sont-elles faites pour nous en d�montrer l'int�r�t ? Je ne me console pas d'avoir du renoncer � rapporter � l'�tude de la Bible la fonction du nom du p�re. Il reste que la cl� est d'une d�finition de la relation du sujet � la v�rit� ; je crois pouvoir dire que c'est dans la mesure o� [http://gaogoa.free.fr/Les%20Textes.htm#L Claude L�vi-Strauss] con�oit le bouddhisme comme une religion du sujet g�n�ralis�, c'est-�-dire comme comportant une diaphragmatisation de la v�rit� comme cause ind�finiment variable qu'il l'a cette utopie de la voir s'accorder avec le r�gne universel du marxisme. Peut-�tre est-ce l� faire trop peu de cas des exigences du sujet de la science et trop confiance � l'�mergence dans la th�orie d'une doctrine de la transcendance (->p20) de la mati�re. Pour ce qui est de la science ce n'est pas aujourd'hui que je puis dire ce qui me para�t de la structure de ses relations � la v�rit�, comme cause, puisque notre progr�s cette ann�e doit y contribuer.
    Je l'aborderai par la remarque �trange que la f�condit� prodigieuse de notre science est � interroger dans sa relation � cet aspect dont la science se soutiendrait que la v�rit� comme cause elle ne voudrait rien en savoir. Ca reconna�t la formule de la Verwerfung ou forclusion laquelle viendrait ici s'adjoindre en une s�rie ferm�e � la Verdr�ngung : refoulement, � la Verneinung : d�n�gation, dont vous avez reconnu, je pense, au passage la fonction dans la magie et la religion. Sans doute ce que nous avons dit des relations de la Verwerfung avec la psychose, sp�cialement comme Verwerfung du nom du p�re vient-il l�, en apparence, s'oppose � cette tentative du rep�rage structural.  Pourtant si l'on s'aper�oit qu'une parano�a r�ussie appara�trait aussi bien �tre la cl�ture de la science si c'�tait la psychanalyse qui �tait appel�e � repr�senter cette fonction, si d'autre part on reconna�t que la psychanalyse est essentiellement en ce qui introduit ce qui r�introduit dans la consid�ration scientifique le nom du p�re, - l� on n'est pas plus avanc� en apparence puisqu'on retrouve la m�me impasse semble-t-il, mais on a le sentiment que de cette impasse m�me on progresse et qu'on peut voir se d�nouer quelque part le chiasme qui semble y faire obstacle. Peut-�tre le point actuel ou en est le drame de la naissance de la psychanalyse est la ruse qui s'y cache � se jouer de la ruse consciente sont-ils ici � prendre en consid�ration car ce n'est pas moi qui ait introduit la forme de la parano�a r�ussie. Certes, me faudra-t-il indiquer que l'incidence de la v�rit� comme cause dans la science  est � reconna�tre sous l'aspect de la cause formelle, mais ce sera pour �clairer que la psychanalyse par contre en accentue l'aspect de causes mat�rielles ; telle est proprement son originalit� dans la science. Cette cause mat�rielle est proprement la forme d'incidence du signifiant que j'y d�finis. Par la psychanalyse, le signifiant se d�finit comme agissant d'abord comme s�par� de sa signification ; c'est la figure, le caract�re litt�ral que (->p21) dessine la configuration copulatoire quand, surgissant hors des limites de la maturation biologique, du sujet, elle s'imprime sans pouvoir �tre le signe � s'articuler effectivement de la pr�sence du partenaire sexuel, c'est-�-dire son signe biologique.
    Qu'on se souvienne de nos formules diff�renciant le signifiant et le signe. C'est assez dire au passage que dans la psychanalyse l'histoire est une autre dimension que celle du d�veloppement, et que c'est une aberration que d'essayer de l'y r�soudre ; l'histoire ne se poursuit qu'en contre-temps du d�veloppement. Peindre l'histoire comme science a peut-�tre � faire son profit si elle veut �chapper � l'emprise toujours pr�sente d'une conception providentielle de son cours, bref nous retrouvons ici le sujet du signifiant dans son rapport � d'autres signifiants ; il est � distinguer s�v�rement tant de l'individu biologique que de toute �volution psychologique subsumable comme sujet de la compr�hension. C'est dit en terme minimaux, la fonction que j'accorde au langage dans la th�orie, elle me semble compatible avec un mat�rialisme historique qui laisse l� un vide. Peut-�tre la th�orie de l'objet "a" y trouvera-t-elle sa place aussi bien. Cette th�orie de l'objet "a" est n�cessaire, nous le verrons, � une int�gration correcte de la fonction de la cause, au regard du sujet du savoir et de la v�rit�. Vous avez pu reconna�tre au passage dans les quatre modes de sa reproduction qui viennent ici d'�tre recens�s le m�me nombre et une analogie d'�pinglage nominale qui sont � retrouver dans la Physique d'Aristote . Ce n'est pas par hasard puisque cette physique ne manque pas d'�tre marqu�e d'un logicisme qui garde encore la saveur et la sapience d'un grammaticon ? (grammatisme originel - dans �crits) original.
                (espace vide - dans �crits pr�sence d'une phrase en grec )
s'interroge-t-il

Nous restera-t-il valable que la cause soit pour nous exactement autant � se polym�riser ?  . Cette exploration n'a pas pour seul but de vous donner l'avantage d'une prise �l�gante sur les cadres qui �chappent en eux-m�me � votre juridiction ; entendez : magie, religion, voir science ; (->p22) mais plut�t pour vous rappeler qu'en tant que sujet de la science psychanalytique c'est � la sollicitation que chacun de ces modes de la relation � la v�rit� comme cause, que vous avez � r�sister. Mais ce n'est pas dans le sens ou vous l'entendez d'abord, la magie n'est pour nous tentation qu'� ce que vous fassiez de ces caract�res la projection sur le sujet � quoi vous avez affaire pour le psychologiser, c'est-�-dire le m�conna�tre ; la pr�tendue pens�e magique qui est toujours celle de l'autre n'est pas un stigmate dont vous puissiez �pingler l'autre ; elle est aussi valable chez votre prochain qu'en vous-m�me dans les limites les plus communes ; elle est au principe de la moindre transmission d'ordre. Pour tout dire le recours � la pens�e magique n'explique rien. Ce qu'il s'agit d'expliquer c'est son efficience. Pour la religion elle doit bien plut�t nous servir de mod�le � ne pas suivre dans l'institution d'une hi�rarchie sociale o� se conserve la tradition d'un certain rapport � la v�rit� comme cause.
    La simulation de l'�glise catholique  qui se reproduit chaque fois que la relation � la v�rit� comme cause vient au social, est particuli�rement grotesque dans une certaine Internationale psychanalytique � la condition qu'elle s'impose � la communication.
    Ai-je besoin en effet de dire dans la science, � l'oppos� de la magie et de la religion, le savoir se communique, mais il faut insister que ce n'est pas seulement parce que c'est l'usage, mais que la formule logique donn�e � ce savoir inclut le mode de la communication comme suturant le sujet qu'il implique.
    Tel est le probl�me premier que soul�ve la communication en psychanalyse, le premier obstacle � sa valeur scientifique et que la relation � la v�rit� comme cause sous ses aspects mat�riels est rest� n�glig�e dans le cercle de son travail.
    Concluerai-je � rejoindre le point d'o� je suis parti aujourd'hui : Division du sujet - ce point est un noeud . Rappelons o� Freud l'ouvre sur ce manque du p�nis de la m�re o� se r�v�le au sujet la nature du phallus. 
    Le sujet se divise ici, nous dit Freud � l'endroit de la r�alit� ; (->p23) voyant � la fois s'y ouvrir le gouffre contre lequel il se rembardera d'une phobie, et d'autre part le recouvrant de cette surface o� il �rigera le f�tiche, c'est-�-dire l'existence du p�nis comme maintenu quoique d�plac� ;
    D'un c�t� extrayant le "pas de" du "pas de p�nis", � mettre entre parenth�se, pour le transf�rer au pas de savoir qui est le pas h�sitation de la n�vrose ; de l'autre reconnaissant l'efficace du sujet dans ce "gneson" ? (-gnomon- dans �crits ) , qu'il �rige � lui d�signer � toute heure le point de v�rit�, r�v�lant du phallus lui-m�me qu'il n'est rien d'autre que ce point de manque qu'il indique dans le sujet.
    Cet index est aussi celui qui nous pointe le chemin o� nous voulons aller cette ann�e. C'est-�-dire, l� o� vous-m�me reculez d'�tre en ce manque comme psychanalystes suscit�s.
  

note: bien que relu, si vous d�couvrez des erreurs manifestes dans ce s�minaire, ou si vous souhaitez une pr�cision sur le texte, je vous remercie par avance de m'adresser un [mailto:gaogoa@free.fr �mail]. [#roi du Mali Haut de Page] 
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